Conférence nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts

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Sous l'égide de l'Institut de France, 23 quai Conti, 75006 Paris
Photo F. de la Mure / MAEE


 

Mot d’accueil sur le site de la CNA



La Conférence Nationale des Académies est heureuse de vous accueillir sur son nouveau site dont nous devons la réalisation au professeur Jean-Paul Meyrueis, vice-président de la Conférence et par ailleurs président honoraire de l’Académie du Var. À lui va toute notre reconnaissance.
Ce site se veut plus réactif que ceux qui l’ont précédé. Vous y trouverez certes les habituelles rubriques historiques et descriptives concernant notre compagnie, ses activités et ses publications, mais aussi un espace dédié aux trente-deux académies qui la composent, avec des liens permettant d’accéder à leurs sites respectifs et donc à leur histoire, à leur programme, leurs colloques, voire leurs Mémoires lorsque ceux-ci ont pu être numérisés.
C’est sur ce site également que vous trouverez, dans des espaces prévus à cet effet, les Mots que le président en exercice de la CNA vous adresse régulièrement, en particulier au Nouvel an, le Mot du secrétaire général, les nouvelles importantes ainsi que les comptes rendus des réunions du Conseil d’administration, des assemblées générales, des colloques et autres manifestations qu’organise la Conférence.
Enfin nous invitons nos consœurs et confrères  des académies membres de la CNA à nourrir eux-mêmes ce site, qui est aussi le leur, en nous envoyant par exemple, via le président de leur académie et avec son accord, soit une brève sur un sujet d’actualité, soit le texte d’une communication particulièrement représentative des travaux de leur propre compagnie qui seraient ainsi mis à la disposition de tous, visiteurs extérieurs compris.
Ainsi espérons-nous par cette double approche mieux répondre à la double vocation de toute académie : développer en son sein le savoir, toutes disciplines réunies, certes, mais aussi le transmettre, généreusement, au plus grand nombre, dans le plus pur esprit académique dont notre protecteur l’Institut de France est le garant.


Le 16 juin2016                                 

Françoise L’Homer-Lebleu,
président de la CNA 2014-2016,
vice-présidente de l’académie d’Orléans.


 

 

LA CONFÉRENCE NATIONALE DES ACADÉMIES (C.N.A) PRÉSENTATION GÉNÉRALE

 

La Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts regroupe sous l’égide de l’Institut de France les Académies de province présentant des caractéristiques communes : ancienneté, objectifs, règles de fonctionnement, rayonnement local.

Elle a été créée à l’initiative conjointe du bâtonnier Albert Brunois, alors président de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, et du médecin-général Edmond Reboul, président de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. La première réunion des 23 académies qui allaient constituer initialement cette Conférence s’est tenue fin 1989 à Paris, à  l’Institut. La Conférence a été officiellement installée et ses statuts adoptés en 1994.

Aujourd’hui, ce sont 32 Académies de province qui composent cette Conférence Nationale des Académies qui ont en commun :
- une ancienneté importante, la plupart ayant été créées avant la Révolution ;
- le caractère continu et pluridisciplinaire de leurs activités constituées de réunions régulières, avec des conférences ou des communications de leurs membres ou d’invités, de travaux et de mémoires publiés dans des recueils ou actes ;
- un nombre limité de membres titulaires, tous élus ;
- un rayonnement local et régional par le renom de leurs membres et par la qualité de leurs travaux.

Dans ce cadre, en vue de contribuer à une meilleure mise en valeur en France et à l’étranger du patrimoine culturel et intellectuel que représentent les Académies de province, la Conférence Nationale des Académies s’est donnée pour but de coordonner et de développer par une liaison permanente les initiatives et les réalisations des Académies de la Conférence, chacune d’entre elles continuant à agir en pleine autonomie dans le cadre de son statut et de ses spécificités. Ainsi la Conférence vise :
- à mettre en communication les différentes Académies et à promouvoir les relations interacadémiques ;
- à favoriser les travaux en commun ;
- à contribuer avec l’Institut de France aux réflexions sur le rôle et les évolutions des Académies de province.

 A l’occasion de son assemblée générale annuelle, la Conférence organise un colloque, alternativement à Paris les années impaires et en province, au sein de l’une des Académies de la Conférence, les années paires.
Elle édite la revue Akademos.

 

Historique de la Conférence Nationale des Académies

 

A l’origine, sous l’Ancien Régime, le roi pouvait accorder à des sociétés savantes, sous certaines conditions, des Lettres patentes leur permettant de prendre le titre recherché d’Académie, ce titre étant assorti de privilèges. Fondées au XVIIème siècle pour les plus anciennes, et au XVIIIème pour la plupart, ces Académies ont survécu aux bouleversements historiques puisqu’elles avaient toutes été supprimées lors de la Révolution en 1791, mais se sont ensuite recréées au début du XIXème siècle, puis elles se sont adaptées au fil des changements de régime. D’autres sociétés de même nature sont venues s’ajouter à ces académies les plus anciennes.

Longtemps ces académies ont œuvré dans leur ville et leur région sans chercher à se rapprocher, d’autant qu’elles avaient chacune des statuts, des particularismes et des activités, marqués par leur passé et par les conditions locales. Seul, Francisque Bouillier, docteur es lettres, Inspecteur général de l’Instruction publique, directeur de l’Ecole normale supérieure, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, membre de l’Académie de Lyon, avait milité en 1879 pour un rapprochement entre l’Institut et les Académies de province. Il a fallu ensuite attendre la fin des années mille neuf cent quatre-vingts pour que plusieurs académiciens conjuguent leurs convictions et leurs efforts pour initier et créer les conditions propices à un tel rapprochement.

Ainsi en 1987, Albert Brunois, ancien bâtonnier du Barreau de Paris, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, et le médecin-général Edmond Reboul, membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, proposaient de favoriser les rapprochements entre Académies provinciales ainsi que les relations entre ces Académies et les Académies nationales. A leurs yeux, ce projet devait ainsi prolonger le rayonnement de l’Institut dans l’ensemble du pays et ce rapprochement devait permettre aux Académies de province de mieux se connaître, d’échanger, de mettre en commun leurs travaux et leurs recherches et d’étendre ainsi leur influence au niveau local mais aussi au plan national.

En 1989, sur proposition d’Edouard Bonnefous, Chancelier de l’Institut, Albert Brunois réunit à Paris les représentants des 23 Académies créées avant la Révolution.

En 1991, Edmond Reboul, alors président de l’Académie de Lyon, réunit dans cette ville les représentants des Académies de province et ceux de l’Institut. Le principe d’un rapprochement de ces Académies sous la dénomination de « Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts » est adopté. Ce terme de « conférence » est apparu comme le mieux adapté vis-à-vis des parties prenantes, notamment pour bien montrer qu’en aucun cas ce rassemblement viendrait empiéter sur l’indépendance de chacune des académies, respectant ainsi pleinement leur autonomie, leur histoire, leur originalité et leurs particularités. A l’occasion de cette réunion à Lyon, de manière symbolique, une séance commune de travail s’était tenue entre l’Académie des Sciences et les académies de cette Conférence naissante.

En 1992, se tient une nouvelle réunion de la Conférence à Paris sous la présidence conjointe du professeur Jean Hamburger, membre de l’Académie Française, de l’Académie des Sciences et de l’Académie Nationale de Médecine, du professeur Jacques Friedel, membre de l’Académie des Sciences, et du bâtonnier Albert Brunois. Trois nouvelles Académies sont admises, celles de Savoie, du Var et de Versailles, portant ainsi le nombre total des Académies de la Conférence à 26. En 1993 les représentants de ces Académies se réunissent à Marseille.

C’est en 1994 que naît vraiment la Conférence à l’occasion d’une nouvelle réunion à Rouen : les statuts y sont élaborés et la présidence de la Conférence est confiée, pour une durée de deux années, fort naturellement au médecin-général Edmond Reboul, l’un des fondateurs de la Conférence.

Les statuts de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Belles-Lettres et Arts, déposés auprès de la Préfecture de Paris, sont publiés au Journal officiel du 23 juin 1995. Cette même année, les représentants de la Conférence sont invités aux manifestations commémoratives du 200ème anniversaire de l’Institut à Paris. Le professeur Jean Imbert, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, est élu président d’honneur de la Conférence, représentant de l’Institut.

En 1996, accueillie par l’Académie de Stanislas, la Conférence tient sa première assemblée générale à Nancy. Elle tient un colloque sur le thème « La Lorraine, la France, l’Europe ». La présidence de la Conférence est confiée au professeur Alain Larcan, membre de l’Académie de Stanislas. Le médecin-général Edmond Reboul, président sortant, est élu président d’honneur. L’assemblée générale décide d'admettre  l’Académie de Montauban.

En 1997, l’assemblée générale se tient à Paris à l’Institut. En 1998, l’Académie de Versailles accueille l’assemblée générale avec un colloque sur « Versailles au XIXème siècle ». La présidence de la Conférence est confiée à Patrice Bonnefous, membre de l’Académie de Versailles.

En 1999, la Conférence tient son assemblée générale à Toulouse, à l’invitation conjointe de l’Académie des Jeux Floraux et de l’Académie des Sciences, Inscriptions, Belles-Lettres et Arts de Toulouse qui est ainsi la seule ville à compter deux Académies au sein de la Conférence.

En 2000, la Conférence est accueillie par l’Académie de La Rochelle. Charles Mavaut, membre de cette Académie, est élu président de la Conférence.

En 2001, à l’invitation d’Alain Plantey, président d’honneur et représentant l’Institut auprès de la Conférence, l’assemblée générale se tient à Paris et les représentants de la Conférence sont invités à la séance solennelle de rentrée de l’Institut de France.

En 2002, l’assemblée générale de la Conférence se tient à Besançon à l’occasion du 250ème anniversaire de l’Académie de Besançon et de Franche-Comté. Le professeur Michel Woronoff, membre de cette Académie, est élu président de la Conférence.

En 2003, l’assemblée générale se tient à Paris et la Conférence est invitée à la rentrée solennelle de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

En 2004, l’Académie d’Angers accueille la Conférence avec l’organisation d’un colloque sur le thème « Les princes d’Anjou ; mémoires et survivances ». Le professeur Jean-Claude Rémy, de l’Académie d’Angers, est élu président de la Conférence.

En 2006, la Conférence est accueillie par l’Académie de Montpellier pour le tricentenaire de cette Académie. L’assemblée générale vote l’admission de l’Académie d’Orléans qui devient ainsi le 29ème membre de la Conférence. La présidence de la Conférence est confiée au professeur Daniel Grasset de l’Académie de Montpellier.

En 2007, l’assemblée générale se tient à l’Institut de France à Paris. Le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, honore de sa présence le colloque sur le thème de « La Nation Française » et prononce une conférence sur  « L’Ecole et la Nation ».

En 2008, c’est l’Académie Delphinale qui accueille la Conférence à Grenoble. Le professeur André Laronde, membre de cette Académie, membre de l’Institut, est élu président de la Conférence.

En 2010, l’Académie de Metz fête son 250ème anniversaire ; à cette occasion elle accueille du 6 au 8 octobre la Conférence et madame Jeanne-Marie Demarolle, présidente de cette Académie de Metz,  prend la présidence de la Conférence.

En 2012, à l’occasion du tricentenaire de l’Académie de Bordeaux, la Conférence se réunit dans cette ville pour son assemblée générale, un colloque et une série de visites dans la région. Le Premier Président François Braud, de l’Académie de Bordeaux, est élu président de la Conférence.

En 2013, la Conférence organise son colloque et tient son assemblée générale à Paris, à la Fondation Simone et Cino Del Duca de l’Institut.

En 2014, la Conférence se réunit à Orléans, à l’invitation de l’Académie de cette ville. Madame Françoise L'Homer-Lebleu est élue présidente de la Conférence.

En 2015 la Conférence organise son colloque à Paris le 9 et 10 octobre, à la Fondation Simone et Cino Del Duca de l'Institut sur le thème : Le corps de l'homme.

En 2016 l'Académie du Var accueille  la Conférence et organise un colloque sur le thème : "Toulon, le Var et la mer". Le professeur Jean-Paul Meyrueis membre et ancien président de l'Académie du Var est élu président de la Conférence.

 

Statuts de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts.

 

Les statuts de la Conférence ont été déposés auprès de la Préfecture de Paris et publiés au Journal Officiel du 23 juin 1995. La Conférence a le statut d’une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Le siège social de la Conférence est fixé à l’Institut de France, 23 quai de Conti, à Paris (75006).

« La Conférence a pour but, en vue d’aider à la meilleure mise en valeur en France et à l’étranger du patrimoine culturel et intellectuel national que ses diversités régionales enrichissent, de coordonner et de développer par une liaison permanente les initiatives et les réalisations des Académies agissant dans les cadres de leur statut assurant leur autonomie. »

Membres de la Conférence
Voir liste des Académies membres ci-dessous
De nouvelles compagnies peuvent être admises lors d’une assemblée générale sur rapport d’une commission de trois membres démontrant que celles-ci satisfont aux critères suivants : ancienneté, multidisciplinarité, limitation du nombre de leurs membres, admission de ceux-ci par élections, travaux et publications.

Membres d’honneur de la Conférence
Sont membres d’honneur de la Conférence, l’Institut de France et ses cinq Académies :
- l’Académie Française ;
- l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ;
- l’Académie des Sciences ;
- l’Académie des Beaux-Arts ;
- l’Académie des Sciences Morales et Politiques.

D’autres personnes morales ou personnalités peuvent être nommées membres d’honneur en assemblée générale en raison des services rendus à la Conférence.

Assemblée générale
L’assemblée générale de la Conférence se réunit chaque année, alternativement dans les locaux de l’Institut de France et dans ceux d’une Académie membre de le Conférence.
Chaque Académie peut déléguer deux de ses membres aux assemblées générales, mais ne dispose que d’une voix délibérative pour les scrutins. L’assemblée générale délibère à la majorité des Académies présentes ou ayant donné pouvoir à l’une d’elles.
L’assemblée générale désigne les membres du Bureau de la Conférence pour une durée de deux années. Elle fixe le montant de la cotisation annuelle versée par chacune des Académies membres.

Le Bureau de la Conférence Nationale des Académies
Le bureau désigné par l’assemblée générale élit en son sein :
- un président ;
- un vice-président ;
- un secrétaire général ;
- un secrétaire général adjoint ;
- un trésorier.

Ressources et activités de la Conférence
Les ressources de la Conférence comprennent le montant des cotisations, les subventions des organismes publics et toutes ressources autorisées par la loi et les règlements.
La Conférence peut organiser des colloques nationaux et internationaux et instituer des rapports avec des Académies étrangères.
La Conférence édite un bulletin périodique.

 

Règlement intérieur

de la Conférence Nationale des Académies

 

Afin d’aider le bureau de la Conférence Nationale des Académies

une  commission de fonctionnement est créée : Elle comporte :

  • Le président d’honneur, représentant de l’Institut
  • Le président honoraire, président sortant
  • Le responsable du colloque parisien
  • Le responsable du site internet et des travaux interacadémiques
  • Le responsable de la revue Akademos
  • L’archiviste

Les membres du bureau statutaire c’est-à-dire le président, le vice-président, le secrétaire général,  le secrétaire général adjoint et le trésorier sont remplacés tous les deux ans. Ils sont élus par l’assemblée générale réunie lors du colloque tenu en province.

 

Les membres de la commission de fonctionnement ont pour premier rôle de faire bénéficier le nouveau bureau de leur expérience concernant le fonctionnement de la CNA.

 Le président d’honneur est nommé par le Chancelier

Le président honoraire, président sortant, est membre de droit pendant 2 ans.

Les autres membres :

  • Le responsable du colloque parisien
  • Le responsable du site internet et des travaux interacadémiques
  • Le responsable de la revue Akademos
  • L’archiviste

 ne sont pas systématiquement remplacés comme les membres du bureau statutaire. Tous les deux ans ils sont soit confirmés soit remplacés par un vote de l’assemblée générale tenue en province. Les candidatures éventuelles à ces postes doivent parvenir au secrétaire général de la CNA, au plus tard 6 mois avant le colloque de province.

 

 Membres de la Conférence Nationale des Académies

 

Actuellement la Conférence comprend 32 Académies membres ;

Liste à jour par ordre alphabétique après l’assemblée générale tenue à Paris en octobre 2013 :

- Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles-Lettres d’Aix
- Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Alsace
- Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Amiens
- Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Angers
- Académie Florimontane d’Annecy
- Académie d’Arles
- Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras
- Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté
- Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen
- Société Nationale Académique de Cherbourg
- Académie des Sciences, Lettres et Arts de Clermont
- Académie Delphinale
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon
- Académie des Jeux Floraux
- Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle
- Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Mâcon
- Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille
- Académie Nationale de Metz
- Académie de Montauban, Sciences, Belles-Lettres, Arts, Encouragement au Bien
- Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
- Académie de Nîmes
- Académie d’Orléans
- Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Rouen
- Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie
- Académie de Stanislas
- Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse
- Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine
- Académie du Var
- Académie des Sciences Morales, des Lettres et des Arts de Versailles et d’Ile-de-France
- Académie de Villefranche et du Beaujolais

 

Liste des anciens présidents d’honneur de la Conférence Nationale
des Académies, représentant l’Institut.

 

1995 à 1998 : Jean Imbert
Le professeur Jean Imbert, né en 1919, était docteur en droit. Sa carrière d’enseignant a été marquée par des postes de hautes responsabilités en France et à l’étranger : doyen de la Faculté de droit de Phnom Penh, recteur de l’Université de Yaoundé, recteur de l’Académie de Versailles, directeur des personnels enseignants au ministère de l’Education nationale, directeur des enseignements supérieurs au Secrétariat d’Etat aux universités, président de l’Université de Paris II. Il a écrit de très nombreux ouvrages sur l’histoire, le droit et les faits de société.

 

 

Jean Imbert a été élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1982 (Section « Morale et sociologie ») et président d’honneur de la Conférence Nationale des Académies en 1995.
Il est décédé en 1999.


1998-2011 : Alain Plantey
Le professeur Alain Plantey, né en 1924, était docteur en droit, ancien élève de l’École Nationale d’Administration et Conseiller d’État.

 

Résistant pendant la Guerre, il a occupé ensuite des postes de hautes responsabilités au sein de l’administration et dans les cabinets ministériels : membre de la Délégation française à l’Assemblée générale des Nations unies, conseiller à la présidence de la Communauté, adjoint pour les affaires africaines et malgaches au Secrétaire général à la présidence de la République, ambassadeur de France à Madagascar, vice-président du Comité permanent des armements et responsable du siège à Paris de l’Union de l’Europe Occidentale, président de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale, membre du Conseil international de l’arbitrage des sports à Lausanne. Il a participé étroitement à la rédaction des constitutions de plusieurs états africains. Il a publié de nombreux ouvrages dans les domaines du droit et de la fonction publique et il enseignait dans les écoles les plus prestigieuses en France comme à l’étranger.
Alain Plantey a été élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1983 (Section « Législation, droit public et jurisprudence »). Il a assuré la présidence de cette Académie ainsi que de l’Institut en 1996. Il a été élu président d’honneur de la Conférence Nationale des Académies en 1998.
Il est décédé en 2013.

 
Depuis 2011 : Bernard Bourgeois
Le professeur Bernard Bourgeois, né en 1929, est ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie. Il a enseigné dans les universités de Lyon puis de Paris I Panthéon Sorbonne. Il a assumé de nombreuses responsabilités institutionnelles : doyen de la Faculté de Lyon, membre du Conseil national des Universités, président de jurys d’agrégation, membre de la commission française pour l’UNESCO. Il préside depuis 1991 la Société française de philosophie. Il s’est spécialisé dans l’histoire de la philosophie allemande moderne, de Kant à Marx, notamment Hegel dont il a traduit plusieurs œuvres.
Bernard Bourgeois a été élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1999 (Section « Philosophie »). Il a été élu président d’honneur de la Conférence Nationale des Académies en 2011.


Liste des anciens présidents de la Conférence Nationale des Académies

 

1994-1996 : Edmond Reboul (Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon)
Le médecin-général Edmond Reboul est né en 1923. Entré à l’Ecole de santé militaire de Lyon en 1942, il en sort major et docteur en médecine en 1948. Il a accompli une carrière complète au sein des armées avec des postes de médecin dans les forces en métropole, en Allemagne, au Maroc et dans le Sahara, puis de spécialiste dans les hôpitaux, en particulier à Lyon. Il a été nommé médecin-général en 1977.

 

Parallèlement à cette carrière militaire, Edmond Reboul était un passionné de littérature. Ecrivain, poète, et essayiste, il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages pour lesquels il a reçu de nombreuses distinctions : deux fois lauréat de l’Académie Française, en 1972 et 1981, et Grand prix des poètes français en 1986.
Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, il a été président de cette Académie à plusieurs reprises. Il était également membre honoraire de plusieurs académies et sociétés savantes.
Il s’était fait très tôt le défenseur du rapprochement entre Académies de province et il a été ainsi un des fondateurs de la Conférence Nationale des Académies, dont il a été le premier président puis président d’honneur.
Titulaire de nombreuses décorations, le médecin-général Edmond Reboul est décédé en 2010.


1996-1998 : Alain Larcan (Académie de Stanislas)
Alain Larcan, né en 1931, était docteur en médecine. Il a consacré sa carrière hospitalière et universitaire à la médecine d’urgence. Pionnier de la médecine de catastrophe, il a fondé et présidé le service SOS de Nancy et surtout il est à l’origine de la création du SAMU. Il était professeur émérite de la chaire de pathologie et de réanimation. Il est l’auteur d’une centaine de publications. Élu à l’Académie de Médecine en 1978, il en a été le plus jeune président en 1994.

 

 Grand admirateur du général de Gaulle, il a soutenu une thèse de doctorat en philosophie intitulée « Affinités littéraires, chemins intellectuels, itinéraire spirituel de Charles de Gaulle ». Il a ensuite consacré une dizaine d’ouvrages sur la pensée et la spiritualité du général. Il était le conseiller scientifique de la Fondation Charles de Gaulle.
Il était aussi passionné par l’histoire et le patrimoine de la Lorraine.
Entré à l’Académie de Stanislas dès 1968, il en a été le président à deux reprises. Il a été élu président de la Conférence Nationale des Académies à l’occasion de l’accueil de la Conférence par l’Académie de Stanislas en 1996, accueil marqué par un colloque qui fit date sur « La Lorraine, la France, l’Europe ». Il s’est attaché, après le médecin-général Reboul, à faire de la Conférence une association reconnue et pérenne.
Titulaire de nombreuses décorations, Grand Croix de la Légion d’honneur, ayant atteint dans les réserves le grade de Médecin chef des services, Alain Larcan est décédé en 2012.


1998-2000 : Patrice Bonnefous (Académie des Sciences Morales, des Lettres et des Arts de Versailles)
Patrice Bonnefous est né en 1928. Il est diplômé de Sciences Politiques Paris, de la Faculté de Droit de Paris  (Hautes études internationales) et de l’INSEAD.
Il s’est spécialisé dans le domaine de la traduction, en particulier des documents juridiques et financiers. Il est président d’honneur d’un groupe de dix entreprises de traduction, président de la Chambre nationale des entreprises de traduction et président honoraire de la Compagnie des experts-traducteurs, ayant été expert-traducteur auprès du tribunal de Grande instance de Versailles et près la Cour d’appel de Paris.
Il a présidé le journal local « Toutes les nouvelles de Versailles » de 1978 à 1988 et a été conseiller municipal de Versailles de 1983 à 2001.
Patrice Bonnefous a été élu à l’Académie de Versailles en 1980 et en a été le président de 1996 à 1998. Il a été élu à la tête de la Conférence Nationale des Académies lorsque l’Académie de Versailles a accueilli la Conférence en 1998.

 

Patrice Bonnefous

2000-2002 : Charles Mavaut est né en 1921 à La Rochelle où sa famille était établie depuis 1914. Après des études en école de commerce, il a repris et développé diverses entreprises familiales, réseaux d’épiceries et de drogueries, distribution de gaz liquéfié, tout en diversifiant ses activités : agent général d’assurances, promoteur immobilier.
Comme son père, il a été président du Rotary Club de La Rochelle. Sa mère avait été, quant à elle, élue à l’Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle en 1937. Charles Mavaut y a été admis à son tour en 1949. Elu président en 1988, il a eu tout au long de ses treize années de présidence la volonté de mieux faire connaître aux Rochelais et à la municipalité l’Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle. Il a beaucoup contribué au renouveau de ses activités: séances mensuelles internes en plus des conférences publiques, annales, publications, contacts internationaux.
Convaincu de l’intérêt de la Conférence Nationale des Académies, il a participé étroitement à sa mise en place. Il avait proposé que l’Académie de La Rochelle accueille le colloque en 2000 et prenne en charge la Conférence Nationale de 2000 à 2002. Président de la Conférence Nationale pendant ces deux années, il a été très actif : visites aux Académies membres, renforcement des liens interacadémiques, diversification des publications (Lettres des Académies et revue Akademos).
Charles Mavaut avait été décoré de la croix de chevalier des Arts et des Lettres par le député-maire de La Rochelle.
A sa mort en 2009, Charles Mavaut a fait un legs très important de biens immobiliers à la ville de La Rochelle. Ses dons ont été mis à profit pour offrir une résidence municipale à des artistes rochelais et pour rénover l’orgue de l’église Saint-Sauveur de La Rochelle, où il avait été baptisé et où ses obsèques se sont déroulées.
 

      

                                                                                                             Charles Mavaut

2002-2004 : Michel Woronoff (Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté)
Le professeur Michel Woronoff, né en à Paris en 1934, est agrégé de lettres en 1958.  Après avoir enseigné dans différents lycées du nord-est de la France, il a été pendant plusieurs années professeur de langue et de civilisation françaises ainsi que de grec à la faculté des lettres de Dakar. A ce titre, il a été fait officier de l’Ordre du Lion du Sénégal, recevant cette décoration des mains de Léopold Senghor lui-même.
En 1979, il devient professeur de langue, de littérature et de civilisation de la Grèce antique à la Faculté des Lettres de l’Université de Franche-Comté à Besançon. Il a assuré la présidence de cette Université en 1991.
Elève de Fernand Robert, helléniste reconnu et membre de l’Ecole Française d’Athènes, Michel Woronoff est aussi un très grand helléniste, spécialiste incontesté des poèmes homériques. Sa thèse d’Etat traitait de « Homère, juge des Troyens ». Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur ce thème de l’Iliade et de l’Odyssée, de traductions et d’ouvrages historiques.
Membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté, il en a été le président. Il a été élu à la tête de la Conférence Nationale des Académies lorsque l’Académie de Besançon a accueilli la Conférence en 2002 à l’occasion de son 250ème anniversaire.

 

Michel Woronoff

2004-2006 : Jean-Claude Remy (Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Angers)
Jean Claude Remy, né en 1936, est docteur ingénieur et docteur es Sciences Physiques. Professeur d'Université, directeur du Laboratoire de Physicochimie des Surfaces, président de l'Université d'Angers de 1976 à 1982, il a été directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers d’Angers. De 1993 à 1998 il a été chargé de mission au sein de la Mission Scientifique et Technique du M.E.N.E.S.R.
Député suppléant de 1981 à 1988 il a été conseiller municipal d'Angers de 1989 à 1995 et conseiller régional des pays de Loire.
Elu en 1980 à l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Angers, il a assuré la présidence de cette Académie en 1993. Il a été élu président de la Conférence Nationale des Académies à l’occasion de la réception de la Conférence à Angers en 2004.

 

Jean-Claude Remy

2006-2008 : Daniel Grasset (Académie des Sciences et  Lettres de Montpellier)
Le professeur Daniel Grasset est docteur en médecine, urologue, ancien chef de service d’urologie au CHU de Montpellier. Il a été président de la Société française d’urologie. D’une famille de grands bâtisseurs, il a lui-même œuvré pendant 13 ans à la construction de l’actuel CHU de Montpellier, l’hôpital Lapeyronnie, inauguré en 1984. Professeur d’urologie à la Faculté de médecine de Montpellier, il a été membre du Conseil National des Universités de 1987 à 1991. Il a publié de nombreux ouvrages médicaux, en particulier sur l’urologie. Daniel Grasset est aussi un passionné d’histoire maritime : il a écrit plusieurs ouvrages et prononce souvent des conférences dans ce domaine.
Elu en 2001 à Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, il est président de la section de médecine depuis 2004. Il a été président-général de cette Académie de Montpellier en 2012.  En 2006, l’Académie de Montpellier fêtant son tricentenaire, avait accueilli la Conférence Nationale des Académies et le professeur Daniel Grasset, à cette occasion, avait été élu président de la Conférence.

 En 2012 Daniel Grasset a présidé l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier.

 

Daniel Grasset

2008-2010 : André Laronde (Académie Delphinale)
Le professeur André Laronde, né à Grenoble en 1940, était agrégé d’histoire, docteur es lettres et sciences humaines. Il a enseigné l’histoire ancienne et l’histoire des arts à l’Université de Grenoble puis l’histoire grecque à la Sorbonne. Il était le directeur de l’Institut d’épigraphie grecque de la Sorbonne.
André Laronde était surtout un archéologue mondialement réputé, spécialiste de la Lybie. Il a dirigé la mission archéologique française dans ce pays depuis sa création en 1976. Il avait dirigé de très nombreuses campagnes de fouilles, notamment sur les sites de Leptis Magna en Tripolitaine et d’Apollonia en Cyrénaïque, grandes villes portuaires antiques. Au total il a passé 37 ans de sa vie au service de l’archéologie française en Lybie. Il a été pendant dix ans directeur du Centre de recherches sur la Lybie antique à la Sorbonne.
Il était l’auteur de très nombreux ouvrages sur la civilisation hellénistique, sur la Lybie ou encore sur la présence romaine en Lybie. Il publiait aussi très régulièrement des articles dans les revues d’archéologie.
Il était membre de nombreux conseils et sociétés, notamment du Conseil national des Universités, des conseils scientifique et administratif auprès de l’Ecole Française d’Athènes.
Membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 2002, il avait été élu  à l’Académie Delphinale en 1976 et il avait assuré la présidence de cette Académie de 1992 à 1994, ainsi que la présidence de la Conférence Nationale des Académies en 2008-2010.
Le professeur André Laronde est décédé en 2011 ; un hommage lui a été rendu à l’Institut du Monde Arabe.

 

 

2010-2012 : Jeanne-Marie Demarolle (Académie Nationale de Metz)
Madame Jeanne-Marie Demarolle est docteur en histoire, professeur émérite de l’Université de Metz. Elle a enseigné dans cette Université Paul Verlaine de Metz l’histoire antique, en particulier l’histoire romaine. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages sur la civilisation romaine. Passionnée par l’histoire locale, elle a mené diverses recherches notamment sur l’histoire socio-économique et culturelle de la Lorraine antique. Elle a été présidente de la Société d’histoire et d’archéologie de la Lorraine de 1992 à 2000.
Madame Jeanne-Marie Demarolle est membre depuis 1992 de l’Académie Nationale de Metz qu’elle a présidé de 2007 à 2010. Elle a assuré la présidence de la Conférence Nationale des Académies de 2010 à 2012 ; elle en est actuellement la présidente honoraire.

 

 

2012-2014 : François Braud (Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux)
Né en 1941 à Mamers dans la Sarthe, d’une famille de magistrats, son père et son beau-père ont été présidents de la Cour d’appel de Bordeaux, François Braud a fait carrière dans la magistrature, essentiellement comme magistrat du siège. Président du tribunal de Grande Instance de Poitiers, puis Premier Président de la Cour d’appel de Limoges, il a été nommé en 2002 Premier Président de la Cour d’appel de Bordeaux où il avait exercé précédemment des fonctions de maître de conférences à l’Ecole Nationale de la Magistrature ainsi que de conseiller à la Cour d’appel. Il a terminé sa carrière dans ce poste et il est aujourd’hui Premier Président honoraire de la Cour d’appel de Bordeaux. Il est également président de l’Association nationale des magistrats honoraires.
Reçu en 2008 à l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux, il a été élu à la présidence de la Conférence Nationale des Académies en octobre 2012 lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Bordeaux à l’occasion du tricentenaire de l’Académie de cette ville.

 

François Braud

 2014- 2016 : Françoise L'Homer-Lebleu (Académie d'Orléans, Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts)

Née à Oignies dans le Pas de Calais dans une famille d'enseignants et d'ingénieurs, Madame L'Homer-Lebleu est professeur agrégé d'Allemand. Elle enseigne à Lille et à Alger avant de devenir professeur de chaire supérieure à Orléans tout en étant chargée, depuis 1972, de l'enseignement de l'Allemand, option comprise, en khâgnes Fontenay-Saint-Cloud et rue d'Ulm. Présidente de l'association de jumelage Orléans-Münster pendant 8 ans elle est vice-présidente de l'Académie d'Orléans depuis 2013. Producteur d'émissions radiophoniques depuis l'an 2000, elle est l'auteur de nombreuses traductions. Elle a été élue à la présidence de la Conférence Nationale des Académies en octobre 2014, lors de l'assemblée générale qui s'est tenue à Orléans.

 

 

 Françoise L'Homer-Lebleu

 

2016 -2018 : Jean-Paul Meyrueis (Académie du Var)

Né en 1937, Jean-Paul Meyrueis  entre à l'École de Santé Navale en 1956. Il en sort docteur en médecine et major de sa promotion en 1961. Après un premier tour du monde sur le croiseur école Jeanne d'Arc, puis une affectation sur un aviso hydrographique basé à Dakar, il rejoint les hôpitaux de la Marine, avant de faire une nouvelle croisière sur la Jeanne d'Arc comme chirurgien du bord. Nommé chirurgien des hôpitaux des armées en 1970, il dirige le service de chirurgie de l'hôpital des FFA à Tübingen et fonde, avec un chirurgien allemand, le centre franco-allemand de traitement des scolioses.

En 1971, il rejoint l'hôpital Sainte-Anne de Toulon, maison mère des hôpitaux de la Marine, pour diriger le service d'orthopédie Traumatologie et  pour  préparer le concours  d'agrégation. Nommé professeur agrégé (Concours Val de Grâce 1973), il choisit de revenir à Toulon afin de poursuivre les travaux de recherche qu'il avait entrepris avec plusieurs services de l'arsenal et de l'université. Ces recherches ont permis de mettre au point le fixateur externe du service de santé des armées, destiné au traitement des  redoutables fractures ouvertes de guerre. Ce fixateur a équipé les armées et de nombreuses organisations humanitaires. L'Armée américaine s'en est inspiré ...

Les recherches ont abouti par ailleurs à une nouvelle conception du traitement par plaques des fractures et au dépôt de brevets. Les royalties correspondantes ont financé des bourses pour le séjour  de jeunes chirurgiens français dans des services étrangers de pointe. Le principe fondamental de ces plaques a été adopté dans de nombreux pays y compris les USA.

En 1981, il est nommé professeur titulaire de la chaire de chirurgie appliquée à la Marine. Il quitte le service actif en 1986 et poursuit ses recherches et son activité chirurgicale dans le privé jusqu'en 2000. De 1987 à 1992, il préside la normalisation internationale du matériel de traitement des fractures (ISO -TC 150- SC5)

En 2002 il entre à l'Académie du Var.  Membre titulaire en 2003, il est président de 2007 à 2011. Il est l'auteur d'une centaine de publications consacrées à la chirurgie orthopédique mais aussi au patrimoine toulonnais et à l'histoire locale.

En 2010 la Société Française de Chirurgie Orthopédique (SOFCOT), dont il est membre titulaire honoraire, l'a nommé membre d'honneur pour sa contribution aux progrès de cette spécialité. En octobre 2016 il est nommé président de la Conférence Nationale des Académies.

 

Jean-Paul Meyrueis

 

 

Les colloques organisés par la Conférence Nationale des Académies

 

Des colloques sont organisés chaque année à l’occasion de l’assemblée générale, les années paires en province, les années impaires à Paris. Ils n’étaient ouverts jusqu’en 2002 qu’aux membres des Bureaux des Académies de la Conférence. Depuis 2002 tous les membres des Académies de la Conférence peuvent désormais y participer.

Thème des colloques

1996 (Nancy) :  "La Lorraine, la France, l’Europe."

1997 (Paris) :  "La Francophonie" 

1998 (Versailles) : " Versailles au XIXème siècle."

2004 (Angers) :  "Les princes d’Anjou. Mémoires et survivances."

2005 (Paris) :  "La séparation des Églises et de l'État en province"  avec une conférence inaugurale du Pr. Jean-Marie Mayeur.

2006 (Montpellier, à l’occasion du tricentenaire de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier) : "Trois hommes d’État ayant marqué durablement la politique de la France : Cambacérès, Cambon et Chaptal."

2007 (Paris) :  "La Nation française" avec une conférence inaugurale d'Emmanuel Leroy Ladurie, membre de l'Institut.

2008 (Grenoble) : "Politique et culture : l’influence des Dauphinois hors de leurs frontières." Les actes de ce colloque ont été publiés dans la revue Akademos n° 28.

2009 (Paris) : Colloque à l'Institut :  "Le progrès  social" avec une conférence inaugurale de Chantal Delsol, membre de l'Institut.

2010 (Metz, à l’occasion du 250ème anniversaire de l’Académie Nationale de Metz) :  "L’urbanisme, image du pouvoir religieux, militaire, politique et culturel."
Les actes de ce colloque ont été publiés dans la revue Akademos n° 31.

2011 (Paris) :  Colloque à l'Institut : "La découverte de la Terre"  avec une conférence inaugurale de l'amiral François Bellec
Les actes ont été distribués aux participants dès la fin du colloque.

2012 (Bordeaux, à l’occasion du tricentenaire de l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux) :
"Les défis du XXIème siècle : comment Bordeaux et l’Aquitaine s’y préparent ?"  (Les actes de ce colloque ont été publiés par l'Académie de Bordeaux)

2013 (Paris) Colloque à l'Institut : "L'esprit en progrès" avec une conférence inaugurale de Philippe Taquet, président de l'Académie des Sciences.  Les actes ont été distribués aux participants dès la fin du colloque. Ils sont disponibles sur ce site dans le chapitre Travaux inter-académiques, volet Colloques.

2014 (Orléans) "Orléans, ville d'Histoire et d'Innovations.". Les actes de ce colloque peuvent être consultés sur ce site dans le chapitre Académies, Académie d'Orléans, Publications.

2015 (Paris) Colloque à l'Institut : "Le Corps de l'Homme". Les actes ont été distribués aux participants dès la fin du colloque. 

2016 (Toulon) "Toulon, le Var et la Mer" Les actes de ce colloque ont été publiés par l'Académie du Var.

2017 (Paris) "L'héritage". Les actes ont été distribués aux participants à la fin du colloque.

 

 

Publications de la Conférence Nationale des Académies

 


La revue Akademos
La revue Akademos est publiée annuellement. Elle comporte une série d’articles présentés par les membres des différentes Académies de la Conférence qui sont toutes invitées à proposer des communications pour cette revue de la Conférence. La rédactrice en chef d’Akademos est madame Catherine Lecomte, membre de l’Académie de Versailles.

La Lettres des Académies
Créée par Michel Woronoff la Lettres des Académies  était le bulletin de liaison des Académies de la Conférence entre 2002 et 2013. Elle était diffusée deux fois par an. Elle présentait les comptes rendus des réunions du Bureau de la Conférence et de l’assemblée générale annuelle, ainsi que différentes communications et nouvelles (admissions, composition des Bureaux, nécrologie, etc.). La Lettre présentait le programme détaillé des activités de chacune des Académies, notamment des séances et réunions avec les titres des conférences et communications présentées. Cette Lettre des Académies permettait ainsi de se faire une bonne idée de l’étendue et de la diversité des activités de toutes les Académies de la Conférence. Elle a été remplacée par le site internet www.inter-academies.fr.

Groupe du réseau RENATER
réservé aux membres des Académies de la Conférence
RENATER est le Réseau National de Télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche. Créé en 1993, il est constitué en Groupement d’intérêt public dont font partie par exemple le CNRS, le CNES, l’INRA ou encore l’INSERM. Plus de 1 300 sites sont ainsi raccordés à RENATER qui a pour objet de véhiculer le trafic engendré par les activités de recherche, de développement technologique et d’éducation des différentes entités inscrites à RENATER.
La Conférence Nationale des Académies a constitué en 2012 un groupe spécifique au sein de ce réseau RENATER, baptisé « groupe CNA-RENATER ». L’adhésion à ce groupe est réservée aux seuls membres titulaires des Académies de la Conférence. Ce réseau permet de communiquer des informations telles que les programmes d’activités ou diverses nouvelles intéressant l’ensemble des Académies, de diffuser les textes des communications ou des conférences présentant un intérêt général, de rechercher des confrères intéressés par telle ou telle question, de constituer sur un sujet donné des groupes de travail interacadémiques puis de présenter le résultat des travaux de ces groupes.  (Voir le chapitre consacré au Groupe CNA-RENATER dans le volet de ce  site intitulé Actualités de la CNA  )

RETRANSCRIPTION DE L'EMISSION DE CANAL ACADEMIE EN NOVEMBRE 2011

La Conférence nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts
Jeanne -Marie Demarolle

« Ces Académies sont essentiellement Filles du siècle des Lumières, elles représentent la première forme de travail collégial de recherche entre les savants qui travaillaient jusqu’alors de façon plus isolée. Les Académies de Province jouent un rôle incontestable dans les activités et le rayonnement culturel régional français. Monsieur Gabriel de Broglie, Chancelier de l’Institut de France, très attaché à la Conférence Nationale, suit, avec une attention chaleureuse et soucieuse, nos développements et implications » précise notre invitée.
En 2011, « j’ai souhaité que notre colloque annuel mette à l’honneur les sciences exactes et les nouvelles technologies, en 2012, le colloque se tiendra à Bordeaux, et l’Académie de Bordeaux a retenu le thème des défis du 21ème siècle ; en 2014, nous nous retrouverons à Orléans, en 2016 à Toulon. » déclare Jeanne-Marie Demarolle.

 

Jeanne-Marie DEMAROLLE, Présidente de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts



La Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts regroupe, sous l’égide de l’Institut de France, vingt-huit académies provinciales créées, pour la plupart, avant la Révolution française.

Il existait en effet, depuis bien longtemps, dans notre douce France, un grand nombre de sociétés savantes dont quelques-unes portaient le titre flatteur d’Académie, conféré par lettres patentes du Roi, comme ce fut le cas, de très bonne heure, en 1695, à Villefranche-sur-Saône, capitale et perle du Beaujolais. Ces académies, celles du moins qui ont survécu au couperet de la Révolution, vivaient ou vivotaient paisiblement sans trop s’occuper de leurs congénères, sinon, dans le meilleur des cas pour les inviter, en voisins et, dans le pire, pour les jalouser plus ou moins bruyamment. Finalement, à la suite d’un certain nombre de circonstances heureuses, elles ont décidé de se réunir au sein d’un groupement respectant leur personnalité, leurs statuts et leurs habitudes.

Ce regroupement a donné lieu à la création de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts, la CNA en abrégé, créée en 2000.

Ouverture du colloque CNA "La découverte de la terre" le 7 octobre salle Hugo à l'Institut

 

Des objectifs de mise en commun

La Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts s’est donnée pour objectif de mettre en communication les académies dispersées sur l’ensemble du territoire.
Les Académies de Province jouent un rôle incontestable dans les activités et le rayonnement culturel régional français. La CNA a pour but de favoriser les synergies et les travaux menés en commun, de promouvoir les actions culturelles, de permettre des échanges avec les académies étrangères, de définir un avenir du courant académique des provinces françaises.

Qui peut en être membre ?

Les fondateurs de la Conférence se sont tout de suite mis d’accord sur un certain nombre de critères caractérisant le profil de ses membres : une certaine ancienneté, - celles qui participèrent à la première réunion avaient été créées avant la Révolution - numerus clausus pour l’effectif de titulaires, pluridisciplinarité, (d’où la mention des Sciences, des Lettres et Arts dans le titre choisi) sélection soigneuse et élection (ou cooptation équivalente), travaux et publications régulières.

Le problème des Compagnies qui, quoique très sérieuses et réputées, ne remplissent pas toutes les conditions, devrait être mis à l’étude, afin de voir comment on pourrait le résoudre. Il faut dire que les statuts adoptés sont très souples et permettraient éventuellement à un règlement intérieur de compléter, de préciser, et d’orienter les articles existants. Mais la Conférence est très jeune : il y a à peine dix ans que les statuts ont été adoptés et que le Bureau a été élu.

Créer une association nouvelle, fut-elle académique, quel intérêt ? Dans les villes et les régions concernées, on connaît la Compagnie locale qui fait occasionnellement parler d’elle, on sait qu’elle est spécifique, marquée par les lieux, par ses recherches, son recrutement, et l’originalité de ses sources et de ses rites. Quelles raisons de la rapprocher de ses semblables souvent éloignées, ayant des statuts et des particularismes très différents, même si un idéal, une activité et surtout un esprit commun président à la vie de toutes ? Pourtant, les raisons ne manquent pas.

La première, c’est peut-être la voix du sang : comme le rappelait, lors du 6ème congrès de la Conférence, à l’Institut, M. Maurice Druon, alors Secrétaire perpétuel de l’Académie française, les académies provinciales les plus anciennes étaient, d’une certaine façon, non les filles d’un Institut qui n’existait pas, mais plutôt celles de l’Académie française. Ces Sociétés se sentaient sœurs, correspondaient, échangeaient, et éprouvaient parfois l’envie de mieux se connaître, au moins entre voisines. A l’époque de la communication et du rétrécissement des distances, n’était-ce pas normal que de tenter de se rapprocher ?

 

Ouverture du colloque par Bernard BOURGEOIS de l'Académie des Sciences morales et politiques
et Mme Jeanne-Marie DEMAROLLE, Présidente de la CNA

 

Sortir de l'isolement

De là à imaginer un rassemblement utile à tous, conférant à l’ensemble un pouvoir non négligeable, et d’abord au niveau de la représentativité, devenue nationale, mais aussi un trésor de sensibilités, d’expériences et de préoccupations communes, voire de différences enrichissantes, il n’y avait qu’un pas. « C’est grâce à nos grands confrères parisiens qu’il sera franchi... », ajoute notre invitée qui poursuit : «A la remise des grands prix de la Société des Poètes français, en 1987, j’eus la chance de rencontrer M. le Bâtonnier Albert Brunois, membre de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, et M. Bernard Chenot, Secrétaire perpétuel de la même Compagnie : je leur fis part de notre isolement, du peu de liens inter-académiques et de la vision floue que nous avions de l’Institut, admirable et admiré, mais à notre avis trop lointain. M. Brunois me laissa alors entendre que les choses changeraient à l’occasion de son année de présidence en 1989». Ainsi se produisit la rencontre entre le désir confusément ressenti mais jusque-là insuffisamment exprimé de la province, et l’intelligente volonté de l’Institut. Celui-ci parfaitement conscient des réalités et de ses responsabilités, va se souvenir de la première organisation prévue par la Convention, dont une disposition précisait que l’Institut national serait formé de« 144 membres résidant à Paris et d’un égal nombre d’associés répandus dans les différentes parties de la République », mesure rapidement abandonnée : C’est ainsi que l’Institut prend en 1989 l’initiative de rapprocher de lui les Académies de province anciennes, et il les invite quai de Conti les 20 et 21 novembre, et tout va s’en suivre.

L’année suivante, nos confrères de Nîmes menés par M. le Pr. Bosc, réunissent les sociétés à caractère académique du midi de la France avec la participation active de M. Robert Henri Bautier de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. L’année suivante, l’Académie de Lyon, qu’alors je présidais, réunit autour d’une forte délégation des cinq classes de l’Institut, avec l’aide de la Ville et du Conseil Général, les Académies invitées deux ans plus tôt à Paris pour des séances de travail consacrées au concept d’académie et à la possibilité d’un rassemblement des compagnies-sœurs. Le principe d’une conférence nationale est adopté ; des critères sont définis et, dès lors, les rencontres se déroulent annuellement tantôt à Paris, tantôt en province et ce sont les Congrès de Marseille, où est adopté le principe de travaux en commun, puis de Rouen, où sont votés les statuts, ce qui permet d’élire un Bureau. Dès lors, l’avenir se présente bien et les Académies rivalisent pour obtenir leur place dans le calendrier des Congrès.

 

Une heureuse coexistence

En résumé, l’Institut va se prolonger d’une certaine façon dans la France des régions et unifier un mouvement culturel national jusque là partagé entre Paris et Province, tandis que les Académies de province se rapprochent entre elles et avec l’Institut, pour leur plus grand bien, mieux armées pour l’étude des difficultés et problèmes communs, en formant une association morale propice à une heureuse coexistence, voire à des travaux communs, et génératrice d’un prestige accru auprès des autorités et du public de leur zone d’influence. Les décisions de principe étant acquises, il ne restait plus qu’à les officialiser... Cela demanda quelque temps, pour aboutir enfin à l’association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901 :«  la Conférence nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts », dotée de la personnalité morale, figurait au Journal Officiel du 19 juillet 1995.

La conférence est présidée à tour de rôle par une des académies membres : celle ayant organisé dans sa ville, la réunion qui se tient tous les deux ans en Province ; son président préside le bureau de la Conférence nationale, assisté par un secrétaire général appartenant à la même académie.

Pendant deux ans, l’académie qui préside à la responsabilité de la Conférence s’emploie à développer ses relations interacadémiques ; elle édite la revue Akademos ; d’abord organe de liaison entre ses membres, elle devient la publication officielle de la Conférence, tirée en 1000 exemplaires elle est adressée aux Pouvoirs Publics, aux Organismes et Associations et aux Académies membres.

L’une des tâches essentielles du président est de faire respecter les statuts et d’éviter toute dérive ; dans cette perspective, il est l’interlocuteur qualifié de l’Institut ; il favorise également les contacts avec les académies étrangères qui poursuivent des objectifs culturels comparables et spécialement dans les pays francophones.

La rencontre annuelle de la CNA a lieu les années paires en province, les années impaires à Paris à l’Institut. La rencontre 2011 a eu lieu les 7 et 8 octobre. Le colloque, pluridisciplinaire, qui avait pour thème « La découverte de la Terre » a été couronné de succès puisqu’il a réuni 215 participants et que 29 académies étaient représentées. Bernard Bourgeois de l’Académie des Sciences morales et politiques représentait Monsieur le Chancelier Gabriel de Broglie empêché ; l’Académie des Sciences était représentée par son vice-président Philippe Taquet. Le sujet choisi « La découverte de la Terre » a permis d’entendre plus de communications scientifiques que les années précédentes, tout en faisant place à la peinture, à la poésie, à la littérature, l’exploration.
Les Actes du colloque, préparés par M. Woronoff, ont été envoyés dans chaque Académie. Ils sont aussi disponibles, en s’adressant à l’Académie nationale de Metz : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Chacune de ces Académies de région est un foyer de culture ; véritable « conscience » du terroir, elle se veut gardienne de l’histoire locale, centre fédérateur des sociétés qui se vouent à la culture, tout en poursuivant une action de défense, de conservation, de mise en valeur, d’accroissement du patrimoine (ville, département, région), et en gardant l’objectif de contribuer à la formation de l’Europe culturelle"

 

 RENOUVELLEMENT DU BUREAU DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DES ACADÉMIES


Le Bureau de la Conférence Nationale des Académies pour les années académiques 2016-2018 a été élu lors de l'assemblée générale tenue à Toulon le 7 octobre 2016 :


- Président d’honneur : M. Bernard BOURGEOIS, membre et ancien président de l’Académie des Sciences Morales et Politiques.

- Président : M. Jean- Paul MEYRUEIS, membre et ancien président de l’Académie du Var.

- Président honoraire : Mme L'HOMER - LEBLEU Françoise, président sortant, membre de l’Académie d'Orléans.

- Vice-président : Mme Christiane ROEDERER, président de l'Académie des Sciences, Lettres et arts d'Alsace.

- Secrétaire général : M.Yves STALLONI, membre de l'Académie du Var.

- Trésorier :  M. Jean-Pierre AUBRY, membre de l’Académie du Var.

- Participants non statutaires au bureau :

- M. Michel WORONOFF, membre et ancien président de l'Académie de Besançon et de Franche-Comté, ancien président de la Conférence Nationale des Académies, responsable des colloques de Paris

- Mme Catherine LECOMTE, membre de l'Académie de Versailles, rédactrice en chef de la revue Akademos.

 

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Réunion du CA de la CNA - Institut de France – Mardi 6 février 2018

 

Présents : Catherine Lecomte, Françoise Lhomer, Christiane Roederer, Jean-Pierre Aubry,
Bernard Bourgeois, Jean-Paul Meyrueis, Yves Stalloni, Michel Woronoff.

Ouverture : Bernard Bourgeois, membre de l’Institut, exprime sa satisfaction de retrouver le bureau au complet, avec une vitalité toujours renouvelée. Il se fait l’écho des propos tenus par le nouveau chancelier, Xavier Darcos, rencontré le matin même en présence du président Meyrueis, qui a manifesté son attachement à l’unité et à l’action de la communauté académique. Michel Woronoff et Françoise L’Homer ont participé à cette rencontre.
Jean-Paul Meyrueis se félicite de l’entrevue avec le chancelier et des auspices favorables pour la vie de la CNA.

Colloque 2019 : Michel Woronoff, responsable des colloques parisiens, informe le bureau du choix probable du thème pour l’année 2019, « L’Innovation ». Notre confrère estime que ce sujet est de nature à susciter des contributions nombreuses et dans des domaines variés. Il se propose de faire parvenir dès bientôt aux correspondants, avec l’aide du secrétaire général, une information et un appel à contribution.

Article du journal Le Figaro sur les « sociétés savantes » : Mmes Lecomte et Lhomer font part de leur étonnement et de leur regret à propos d’un reportage qui, sans être malveillant, est très incomplet, néglige de rendre justice aux 32 académies et oublie de mentionner l’existence de la CNA. Le président Meyrueis a déjà écrit au journal, sans recevoir de réponse claire. Il se propose de poursuivre l’action par des voies épistolaires, électroniques ou téléphoniques.

Préparation de l’Assemblée générale extraordinaire : Le président Meyrueis informe le bureau que cette assemblée aura lieu le mercredi 16 mai, de 10 à 16 heures environ, dans les locaux de la fondation Thiers à Paris (9e arrondissement), lieu recommandé par François d’Orcival. Les questions évoquées seront la modification du règlement intérieur, la création d’une « commission de fonctionnement » qui fera apparaître les fonctions des membres (renouvelables et permanents) de la CNA, la modification du principe de cotisation, indexé sur le nombre de membres de chaque académie, l’évolution du budget de la CNA en fonction de l’obtention, toujours soumise à réserve, de la subvention annuelle.

Position financière : Dans la suite des propos du président, Jean-Pierre Aubry, trésorier de la CNA, expose le détail des comptes de la Conférence. A sa prise de fonction, les fonds de réserve tournaient autour de 50 000 euros, somme qu’il retrouve à l’approche de la fin du mandat de deux ans. Il précise que le budget de la conférence doit être calculé par mandat et non par année, chaque année tournant aux environs de 25 000 euros. Pour respecter ce budget, la cotisation des académies devrait être fixée à 6 € par académicien en cas de subvention, et de 13€ 50 par académicien pour le cas où la subvention serait suspendue.
Ce mode de calcul semble plus juste et a le mérite de s’adapter aux circonstances. Le bureau approuve.

Future présidence et colloque 2018 : Christiane Roederer, qui assurera la présidence de la CNA à partir d’octobre prochain, demande quelques éclaircissements sur le fonctionnement du bureau et sur le logo de la Conférence (original à réclamer à J.-P. Dufoix de Montpellier). Elle détaille le déroulement du colloque alsacien des 3 au 6 octobre 2018 et propose un avant-programme écrit. Elle a l’intention d’inviter pour l’ouverture le chancelier de l’Institut, Monsieur Xavier Darcos. Pour son mandat, elle se propose de rendre visite au plus grand nombre possible d’académies. Ce à quoi l’encourage le président Meyrueis qui a déjà largement exploré cette voie. Notamment à l’occasion de colloques interacadémiques régionaux.
Madame Roederer expose aussi la pratique, déjà en cours, de « journée  bonheur » tenue en commun par les académies Stanislas, Metz et Alsace. A la demande du président Meyrueis, très favorable à ce type d’action, les actes seront repris sur le site de la CNA.

Renater : Le président Meyrueis rappelle la nécessité de maintenir l’action de ce groupement. Il y contribue lui-même en rendant compte des travaux académiques. Il exprime ses regrets (partagés par le bureau) devant certaines réactions indélicates qui n’avaient pas leur place sur ce réseau. Il rappellera l’obligation de respecter les règles de courtoisie conformes à l’esprit académique.

Akademos : Catherine Lecomte fait le point sur cette publication annuelle :
– Le nombre des articles proposé est suffisant pour alimenter la publication. Elle veille personnellement à repérer des articles exploitables ;
– Les articles sont soit proposés spontanément par des académiciens, soit sélectionnés par les Conseils d’administration ; Françoise Lhomer se demande si toutes les académies ont compris la manière de faire parvenir des articles ;
– Elle ne pense pas, pour l’instant, que la solution « thématique » soit la meilleure ; le président Meyrueis dit réfléchir aux intérêts de ce principe et pense interroger les académies ;
– Elle rappelle le coût modéré de cette publication (environ 2500 €), ce qui milite en faveur d’un maintien ;

Archives : Françoise Lhomer rappelle que l’académie d’Orléans se charge, sous son pilotage, du stockage ; elle rappelle aussi que tous les actes des bulletins académiques sont numérisés.

L’ordre du jour étant épuisé, le président Meyrueis lève la séance vers 16 h 30.

Le secrétaire général de la CNA : Yves Stalloni

 

 

 

Compte rendu de la réunion du CA de la CNA le 5 octobre 2017

Fondation Simone et Cino del Duca, Paris

 

En préalable au colloque parisien des 6 et 7 octobre, le bureau de la CNA s’est réuni à 17 heures pour concertation.

Présents : Bernard Bourgeois, Président d’Honneur, Jean-Paul Meyrueis, président, Françoise L’Homer, président honoraire, Christiane Roederer, vice-président, Yves Stalloni, secrétaire général, Jean-Pierre Aubry, trésorier, Michel Woronoff, responsable du colloque de Paris, Catherine Lecomte, rédacteur en chef d’Akademos.

1. Les colloques
Celui qui doit se tenir sur « L’Héritage » à partir du 6 octobre, n’a souffert d’aucun problème d’organisation, grâce notamment à l’action de Michel Woronoff, et devrait bien se dérouler.
Divers thèmes sont évoqués pour le prochain colloque de 2019, sans qu’aucun ne fasse l’unanimité ; le choix est remis à plus tard.
Pour celui de 2018, qui sera organisé par l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Alsace, Christiane Roederer, qui pilote le projet, dessine les grandes lignes de ce qu’il devrait être.
Le futur colloque de province de 2022 est déjà fixé : il se déroulera à Caen, avec une nouvelle présidence pour deux ans pour cette académie.

2. La préparation de l’Assemblée générale
Elle aura lieu le lendemain, 6 octobre, à l’issue de la première journée de travaux. Le président Meyrueis énonce les points qui seront débattus : la situation financière, avec l’hypothèse d’une augmentation de cotisation, la modification du règlement intérieur pour l’adapter aux réalités de fonctionnement du bureau, des questions diverses. Ceci en un temps limité en raison du dîner au sénat qui doit suivre.

3. La vie de la Conférence Nationale des Académies
Le Président Meyrueis revient rapidement sur les actions en cours : le site internet, les rapports avec l’Institut (et la question de la subvention), l’aide fournie par la BnF, notamment pour la numérisation des publications, la nécessité de développer les travaux inter-académiques et d’améliorer l’information.

Sur la question des archives, Françoise L’Homer indique que, grâce à son action et à celle de l’équipe d’Orléans, une solution semble trouvée avec un stockage permanent à Orléans. Le président Meyrueis remercie le président honoraire de son dévouement et de sa compétence.

Catherine Lecomte, expose la situation concernant Akademos : celle-ci est saine, et le travail se poursuit dans de bonnes conditions, malgré quelques difficultés occasionnelles que notre consœur a toujours réussi à résoudre.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée vers 18 h 30.

 

 Yves Stalloni  -  Secrétaire général

 

  

 Compte rendu de la réunion du CA  de la CNA, le 22 février 2017, à l’Institut

  

Présents : Bernard Bourgeois, Jean-Paul Meyrueis, Françoise L’Homer-Lebleu, Christiane Roederer, Catherine Lecomte, Michel Woronoff, Jean-Pierre Aubry

Excusé : Yves Stalloni

Après quelques mots d’accueil, le président Jean-Paul Meyrueis passe la parole au président Bernard Bourgeois qui fait part du plaisir qu’il éprouve à représenter l’Institut au sein de la Conférence nationale des Académies.

Visite au chancelier

Ils évoquent tous les deux la visite du jour au Chancelier Gabriel de Broglie. 

La CNA était représentée par M. Bernard Bourgeois, membre de l’Institut, président d’honneur, M. Jean-Paul Meyrueis, président de la Conférence, Mme Françoise L’Homer-Lebleu, président honoraire sortant et M. Michel Woronoff, président honoraire chargé du colloque parisien.

M. le Chancelier a exprimé ses regrets de ne pas avoir pu assister au colloque de Toulon.

M. Michel Woronoff a fait le point sur la préparation du colloque d’octobre 2017, dont le thème sera L’Héritage. Le président Jean-Paul Meyrueis a ensuite insisté sur la nécessité de multiplier les travaux interacadémiques pour augmenter la visibilité de la CNA.

Évoquant l’activité des académies membres de de la Conférence, M. le Chancelier a rappelé, en souriant, qu’elles étaient en train de prendre le relais des académies parisiennes. À cette occasion, il a exprimé son souhait de voir un membre de l’Académie française choisi par l’Institut pour soutenir l’action de la Conférence.

Finances

Les actes du colloque de la Conférence qui s’est tenue à Toulon en octobre 2016 seront financés par l’Académie du Var.

2017 sera une année de dépenses importantes puisqu’il faut prévoir au minimum 3000 euros pour la mise à disposition des locaux de la fondation Simone et Cino Del Duca et 3200 euros pour la deuxième salle équipée de moyens audio et vidéo.

Les 20 euros par participant, votés lors de l’assemblée générale d’octobre 2015, devraient couvrir les frais de la deuxième salle.

Comme chaque année comportant un colloque parisien, une demande de subvention de 10 000 euros a été adressée à la fondation Del Duca de l’Institut, pour permettre l’édition des actes du colloque sur L’Héritage. Le Chancelier nous a confirmé oralement que nous devrions l’obtenir. La réponse officielle nous parviendra en principe à la fin avril 2017.

Toutefois, cette subvention ne couvrira pas l’ensemble de l'édition des actes et de la location des locaux. Ce qui suppose de réfléchir au financement. Le montant actuel de la cotisation qui est de 250 euros ne permet plus de couvrir les frais incompressibles et nous ne  pouvons pas continuer à accumuler les déficits.

Face à cette situation, le bureau propose  d’augmenter la cotisation de 50 euros pour la faire passer de 250 € à 300 €. Les recettes annuelles de la Conférence augmenteraient de 1600 euros. Cette proposition sera soumise à la prochaine assemblée générale d’octobre 2017. Il est rappelé que la dernière augmentation remontait à l’AG d’octobre 2008.

Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille

Le cas de l’Académie de Lille est évoqué. Cette académie, qui sollicite son admission au sein de la Conférence, a été mise en attente il y a quelques années faute d'assurer la publication de Mémoires. En revanche, elle possède l’ancienneté et la pluridisciplinarité nécessaires pour envisager de rejoindre la CNA. Ses 50 membres (dont, en son temps, l'illustre Pasteur), sont élus et même si les communications sont à dominante scientifique et artistique, les lettres et l’histoire ne sont pas absentes. Il est donc décidé de reprendre contact avec le bureau de Lille pour examiner l'évolution en matière   de publication des travaux. On peut déjà constater qu’une partie de leurs conférences sont enregistrées en vidéo et visibles sur leur site internet.

Règlement intérieur

La Conférence nationale des Académies est une association régie par la loi du 1er juillet 1901. Ses statuts sont très simples. Les professeurs Larcan, président de la Conférence, puis Lazorthes, président de l’Académie de Toulouse, ont souligné les graves insuffisances de ces statuts et demandé leur révision. Compte tenu des difficultés administratives et des nombreuses réticences auxquelles s’est heurtée cette proposition aucune modification des statuts n’a été entreprise.

Pourtant les choses méritent d'être reconsidérées. Il est indispensable de compléter le bureau afin d’y inclure des fonctions essentielles pour la bonne marche de la Conférence.  Il suffit pour cela d’utiliser l’article 8 des statuts qui prévoit un règlement intérieur.

Il est donc décidé de préparer un règlement intérieur qui sera soumis à l’Assemblée générale d’octobre 2017 et qui complètera l’article 7 des statuts. Le bureau ainsi augmenté pourrait comprendre :

  • Le président d’honneur représentant de l’Institut
  • Le président
  • Le vice-président (futur président)
  • Le président honoraire (président sortant)
  • Le secrétaire général
  • Le responsable du site internet (secrétaire général adjoint)
  • Le trésorier
  • Le responsable du colloque parisien
  • Le rédacteur en chef  d’Akademos
  • L’archiviste

Le président, le vice-président, le président honoraire sortant, le secrétaire général et le trésorier sont renouvelés tous les deux ans. Ils sont nommés par l’Assemblée générale réunie lors du colloque tenu en province.

Le secrétaire général adjoint chargé du site internet, le responsable du colloque parisien, le rédacteur en chef d’Akademos et l’archiviste sont nommés par la même Assemblée générale sur proposition du bureau sortant.

Le président d’honneur est désigné par le Chancelier.

Les membres du bureau peuvent éventuellement occuper deux fonctions. C’est ainsi que le président honoraire peut être archiviste.

 Akademos

Il a été décidé que :

  • les actes du colloque de Toulon porteront le numéro 35
  • les actes du colloque parisien «  L’Héritage » porteront le numéro 36
  • La Revue intermédiaire le numéro 37

La totalité des actes des colloques et de la revue Akademos seront numérisés par la BnF et accessibles sur Gallica.

Michel Woronoff fournira à la BnF les actes des colloques parisiens et Catherine Lecomte les numéros de la revue Akademos.

Catherine Lecomte se penchera également sur la possibilité de réaliser une table des matières générale et un index comprenant les entrées informatiques par auteur et par sujet.

Archives

Françoise L’Homer poursuit ses recherches et son action concernant les archives.

Celles du médecin général Reboul ont été retrouvées à Lyon.

 CNA 2022 -2024

Il est décidé de prendre contact avec l’Académie de Caen pour étudier avec le bureau de cette académie si elle serait susceptible de prendre la présidence de la CNA, à la suite de l’Académie de Mâcon, en octobre 2022. (Alsace 2018-2020, Mâcon 2020-2022)

 Colloque 2019

Le thème du prochain colloque parisien a fait l’objet d’une première réflexion en commun.

Michel Woronoff propose : La diffusion du savoir (ou des idées)

Jean-Paul Meyrueis : Le livre ; ou La désinformation

Le président Bourgeois : Qu’est-ce que lire ? ou Qu’est-ce qu’écrire ?

Ces diverses propositions (et éventuellement d'autres) seront examinées en temps utiles.

Prochaine réunion des présidents d’académies, des correspondants CNA ou de leurs représentants

Elle est prévue pour le mois de mai ou de juin 2018

L’ordre du jour étant épuisé, le président remercie les participants et lève la séance

 

 

Compte rendu de la réunion du CA de la CNA du 4 octobre 2016 à Toulon


Présents : Catherine Lecomte, Françoise L’Homer-Lebleu, Jean-Pierre Aubry, François Braud, Bernard Bourgeois, Bernard Briisou, Christian Froissart, Jean-Paul Meyrueis, Yves Stalloni, Jean-Michel de Widerspach-Thor, Michel Woronoff.

Françoise  L’Homer ouvre la séance par un mot de bienvenue. Pour cette prise de contact entre les membres sortants du bureau et nos deux confrères du Var, un rapide tour de table permet à chacun de se présenter en particulier les entrants au bureau : Yves Stalloni (docteur ès lettres, agrégé de lettres modernes, ancien professeur de chaire supérieure), futur secrétaire général, et Jean-Pierre Aubry (ancien capitaine au long cours), futur trésorier.
La présidente Françoise L’Homer donne ensuite la parole à notre président d’honneur M. Bourgeois qui remercie, tant en son nom qu’en celui de monsieur le Chancelier, l’équipe orléanaise pour ces deux années de présidence dont il a particulièrement apprécié la vitalité lors des colloques et les succès enregistrés par la CNA pendant cette période. Françoise L’Homer remercie monsieur le Chancelier ainsi que monsieur Bourgeois pour la bienveillance dont celui-ci a fait preuve à son égard.

Sujets à l’ordre du jour
  1 –Rétrospective sur l’année 2015-2016 et le point sur les actions en cours ou restées en suspens. Cette seconde année de présidence, moins lourde sur le plan des préparations puisqu’il n’y a pas de congrès à préparer, permet d’avancer les autres dossiers.

A - Les réunions, rencontres et déplacements :
•    Réunion de bureau du 18 février 2016 à l’Institut précédée de la traditionnelle visite de courtoisie à M. le Chancelier.
•    Courte réunion de bureau lors du repas aux Messugues le 7 juin à Paris (avant la réunion informelle) pour statuer sur la troisième demande d’admission de l’Académie Lorraine des Sciences transmise cette fois par M. le chancelier. Après étude du dossier, nous avons refusé, le mode de recrutement des académiciens ne répondant pas aux critères demandés par la CNA. Les synthèses de F. L’Homer et J.P. Meyrueis ont été transmises à M. le Chancelier par notre président d’honneur.
•    Réunion informelle des présidents et responsables des académies le 7 juin 2016 à la Fondation Simone et Cino del Duca à Paris, avec cette année un thème de réflexion proposé aux participants sur le rôle que pourraient jouer les académies de province au 21e siècle. En conclusion de cette réunion, Monsieur Bourgeois nous exhorta à faire quelque chose pour l’école.
•    Cette question du rôle des académies n’est pas nouvelle puisqu’elle fut par exemple déjà posée lors de l’AG du 5.10.2000 : « M. Fleury, d’Aix-en-Provence, pense que la Conférence gagnerait en audience morale si elle parlait d’une seule voix sur certains sujets importants de société. » Sans doute le péril devant lequel nous nous trouvons aujourd’hui nous invite-t-il à nous poser de nouveau la question avec plus d’acuité.  
•    Dans la droite ligne de cette journée, peut-être un chantier de réflexion inter-académique pourrait-il être lancé sur notre site. Appel pourrait être fait aux bonnes volontés.
•    Le 8 juin dernier, séance solennelle de remise des grands prix des fondations de l’Institut à laquelle a été invitée notre présidente. Cette cérémonie impressionnante nous permet de mieux prendre la mesure de l’importance que revêt pour nous la protection que nous accorde l’Institut.
•    Pour notre présidente Françoise L’Homer, ainsi que pour le président de l’académie d’Orléans Marc Baconnet et son épouse Claude, sur invitation de M. le chancelier, déjeuner aux Journées de la Rose à l’abbaye de Chaalis, fondation de l’Institut, le samedi 11 juin avec présentation de la Rose Académie d’Orléans® créée à l’occasion du colloque CNA d’Orléans d’octobre 2014.
•    Pour notre présidente, colloque de Montpellier sur les agricultures du futur le 27 septembre 2016, colloque organisé avec l’académie de Toulouse et placé sous la double égide de l’Académie d’agriculture et de la CNA.
•    Bien qu’il n’ait pas encore eu lieu, le colloque qu’organise Arles le 15 octobre prochain à l’occasion du 350e anniversaire de sa création. Françoise L’Homer a été invitée à y assister et à y prononcer une communication sur le mouvement académique, le titre ayant été laissé à sa convenance. Titre par elle proposé : « Promenades dans les jardins d’Akademos ».
•    Par ailleurs ont été mis sur le site Internet de la CNA par notre présidente un texte expliquant ce qu’est Akademos et un autre expliquant l’arrêt de la parution sous sa forme papier périodique de la Lettre des Académies. À propos de cette Lettre, peut-être serait-il souhaitable d’en numériser les anciens numéros (seuls les sept derniers le sont).

B – Les archives
Nombre de contacts ont été pris par Françoise L’Homer avec les académies pour les archives. Après les demandes faites début 2016 aux académies qui avaient déjà présidé la CNA, plusieurs académies ont envoyé à notre présidente des documents, souvent sous forme de photocopies :
•    Les documents  de La Rochelle (présidence 2000-2002),
•    Les documents de Rouen (1995-96),
•    Des documents de Versailles (1998) envoyés ou remis en main propre par C. Lecomte.
•    Un mémoire écrit par Jean-Pierre Dufoix
•    Des souvenirs inédits écrits par Jean-Claude Remy. M. Remy prépare la suite.
•    Plusieurs numéros anciens d’Akademos envoyés par J. P. Dufoix.
•    Dix ans de croquis de vie académique (2001-2010), livret remis par l’auteur J.P. Dufoix (Montpellier) pour nos archives.
•    Les numéros de la Lettre des Académies qui manquaient à notre présidente. La collection complète avec tous les comptes rendus des AG et des réunions de bureau depuis 2000 a pu être rassemblée, le tout regroupé dans un « cahier de transmission » qui sera remis officiellement à Jean-Paul Meyrueis lors de l’AG. Une liasse non reliée sera déposée au siège de l’académie d’Orléans et permettra éventuellement de tout numériser. Des envois de la Lettre des académies ont été faits à certaines académies qui désiraient compléter leurs collections.

•    Quelques académies ont par ailleurs répondu à notre présidente sans pouvoir sur le moment se pencher sur le problème : Aix-en-Provence (local de l’académie en travaux, les archives sont pour l’instant à Nice) et Lyon (mais cf. plus bas). Quant aux archives de la présidence de Nancy, le compte rendu de l’AG du 5.10.2000 nous informe qu’elles sont chez le professeur Larcan (président de la CNA de 96 à 98), malheureusement décédé en 2012. L’affaire est donc à suivre.

Manquent encore :
•    Certains numéros d’Akademos, en particulier concernant les premières années. Pour la petite histoire,  certains sont en vente très cher sur Amazon.
•    Les documents de Nancy (présidence 1996-98), mais Catherine Lecomte nous a procuré le volume des Actes du colloque sur la francophonie publié dans la collection de la Revue des Sciences Morales et Politiques (La Francophonie, état des lieux, puf, octobre 1998, numéro hors série).
•    Les dix premiers numéros parus avant la naissance officielle de la CNA, numéros dont M. Reboul assurait seul la rédaction et la publication et qui à l’époque ne s’appelaient pas encore Akademos, mais étaient de simples « Bulletins de liaison ». Ils doivent être à Lyon. Le contact est établi : M. Michel Lagarde, de l’académie de Lyon, présent à la réunion du 7 juin, se penche avec le président de l’académie de Lyon dans le dossier des archives restées à Lyon. (Cf. ci-dessous : archives de M. Reboul retrouvées).
•    La réponse d’Arles, mais la question sera évoquée le 15 octobre, lors des célébrations du 350e anniversaire évoquées ci-dessus ; celles de Toulouse (contact repris il y a peu), de Nancy (contact à raviver) et de Marseille (contact à raviver là aussi).

Reste la question de savoir où stocker ces archives :
Pour l’instant, avant de statuer sur le lieu de leur hébergement définitif, les archives (ou leurs photocopies) reçues restent à Orléans (cf. CA de février dernier), au siège de l’académie, 5 rue Antoine Petit. Pour leur hébergement futur, il faut qu’elles soient rassemblées et facilement accessibles. L’hébergement par les Archives nationales ou par celles de l’Institut semble moins favorable (pistes données à F.L’Homer par notre confrère d’Annecy Julien Coppier en janvier 2015).

Le problème que nous croyions neuf avait déjà été posé au tournant du siècle et il avait été décidé qu’elles iraient à Lyon  (cf. AG du 5.10.2000 à La Rochelle : « M. Fabre, de Lyon, a obtenu un  vote favorable à la localisation des archives de la Conférence à Lyon, dont on sait qu’elle est à l’initiative de sa création »). Le CA réuni le 26 février 2001 précise: « Le bureau pense qu’il appartient à chaque académie de gérer ses propres archives, mais émet le vœu que les académies ayant exercé des responsabilités y déposent au moins les comptes rendus des réunions de bureau et des AG. »

Cf. aussi l’information donnée par Monsieur Michel Lagarde (Lyon) le 7 juin dernier : les archives de M. Reboul ont été retrouvées. Elles seront ré-ouvertes cet automne par lui-même et le président de l’académie de Lyon (courriel à F. L’Homer du 16.6.16). Une synthèse sera faite.

La question du lieu de dépôt définitif des archives sera donc à étudier lors de la prochaine mandature et à mettre à l’ordre du jour d’un prochain CA et d’une prochaine AG afin de  décider. Sans doute faudrait-il aussi penser à la numérisation des archives quand elles auront été retrouvées.

C - Autres questions en suspens ou en cours :

L’académie de Lille, dont le dossier a été refusé au profit de Cherbourg. Plusieurs comptes rendus de CA font état du regret de voir l’académie de Lille refusée alors qu’elle fait du très bon travail. Celui de la réunion de bureau du 5 octobre 2010 précise que même si « elle ne remplit pas un des critères d’admission, la régularité dans ses publications, sa demande reste néanmoins en attente ». Lille n’a pas fait de nouvelle demande. Question à ne pas oublier, mais nous ne savons pas où est le dossier.

L’international : en 2013, Bordeaux avait fait une enquête à laquelle seules 4 académies avaient répondu. Il faudrait y ajouter l’académie de Montpellier qui a eu des séances communes avec l’Illustre collège des avocats de Barcelone (15 oct. 2004) et l’Academia der Wissenschaften de Heidelberg (ville jumelle) le 18 juin 2005. Le livret de croquis de J.P. Dufoix en fait état. Cette question elle non plus n’est pas nouvelle. Des contacts avaient déjà été pris dans les premières années, en particulier avec la Conférence Nationale des Académies Allemandes des Sciences et des Lettres sise à Mayence (Konferenz der deutschen Akademien der Wissenschaften, 55131 Mainz, Geschwister-Scholl-Straβe 2.). Mais il semble difficile de mettre en route une telle initiative sans une personne responsable de ce volet pour une période plus longue que les deux ans de mandature. Par ailleurs, il semble que les académies étrangères préfèrent entrer directement en contact avec l’Institut (cf. réunion de bureau du 15.1.2001, et avis précédemment corroboré par M. Bourgeois). La question avait jadis été abordée par M. Plantey. Avait été suggéré que la revue Akademos soit envoyée aux académies étrangères avec lesquelles nous souhaiterions entrer en contact.

Les statuts. La question de savoir s’il ne convenait pas de les revoir a été posée par Monsieur Plantrou (académie de Rouen) cet hiver et va sûrement se reposer. M. Plantrou a envoyé à notre présidente un modèle de statuts. Monsieur Braud cependant nous a déjà mis en garde, et des mises en garde semblables figurent d’ailleurs dans les anciens comptes rendus. Ainsi, le 13 janvier 2003, M. Plantey disait-il à propos d’une question qu’on lui posait concernant la composition du bureau : cela éviterait une révision des statuts, car « on ne sait jamais ce qui peut arriver. ». Une fiche de synthèse sur cette question serait à faire.

Un règlement intérieur pourrait être envisagé (cf. suggestion entre autres  de l’amiral Béreau): cela avait d’ailleurs été suggéré dès 1995. Ainsi dans le numéro 14 d’Akademos Monsieur Reboul précisait-il qu’une ébauche avait été envoyée à toutes les académies le 17 nov. 1995. Peut-être une académie en a-t-elle la trace. Le CA du 13 mars 2014 faisait état de ce travail à faire éventuellement par Orléans, mais rien n’a été décidé. Jean-Paul Meyrueis envisage, pendant sa présidence, de jeter les bases de l’élaboration d’un règlement intérieur pour la CNA.

Autres détails à ne pas oublier : Il y a le courrier à suivre et le Mot du président à mettre régulièrement sur le site, deux fois par an ces deux dernières années (au Nouvel An et fin juin,).

2 –Christian Froissart fait un point rapide sur les outils de communication de la CNA :
•    RENATER, Réseau de diffusion à une liste d’abonnés. Le fonctionnement est simple. Quelques dérives (diffusions de messages sans lien avec la CNA) ont donné lieu à une exclusion temporaire, ceci conformément à la décision du CA du 8 octobre 2015.
•    L’Annuaire : Il est terminé et déjà périmé. Pourtant sa forme numérique permettrait de le faire vivre en temps presque réel, ce qui éviterait de harceler les secrétariats des académies pour la prochaine parution, en l’occurrence celle dont l’Alsace aura la charge. Une réflexion sur la standardisation de la présentation (Titres, abréviations, ordre des rubriques) est à conduire.
•    Les comptes rendus des CA, des AG et des réunions, mis en ligne sur le site Internet de la CNA dans un délai plus ou moins rapide, permettent à tous d’être informés de la vie de notre communauté.
•    La nomination de correspondants de la CNA, clairement identifiés (dans plus de 50% des académies) a marqué un progrès réel dans les échanges entre la CNA et ses adhérents. Les liens avec plusieurs académies pratiquement muettes auparavant ont pu ainsi être renoués.

3 –Akademos.
Françoise L’Homer attire l’attention sur la numérotation parfois aléatoire de notre revue, perturbée par la publication, sous le même titre, des Actes des colloques de province. Il faudra veiller à la question pour les Actes du colloque de Toulon qui devra porter le n° 35. Elle précise aussi que cette revue a été conçue comme étant une sorte de vitrine de notre CNA, destinée à l’origine aux membres de l’Institut et qu’elle peut être aussi offerte aux autorités locales ainsi qu’à des instances étrangères. Catherine Lecomte souligne l’enthousiasme des académies sollicitées pour publier dans Akademos. À ce sujet, Françoise L’Homer fait état de la suggestion de J.P. Dufoix : un appel à communication envoyé à toutes les académies via RENATER  avec, comme pour le colloque parisien, une note donnant les thèmes souhaités et les règles à observer.

4 – Le nouveau site. J.P. Meyrueis rappelle que le nouveau site est maintenant opérationnel depuis plusieurs mois. L’utilisation qui en est faite varie suivant la taille des académies : les grandes académies disposant déjà d’un site propre se suffisent à elles-mêmes et recourent peu au site de la CNA alors que les petites académies se sont montrées très intéressées et coopératives.
Il souligne que la rubrique la plus consultée est celle des brèves, les liens venant en deuxième. La vie administrative de la CNA ne connaît, par contre, pas un grand succès.
Il rappelle par ailleurs l’offre de la BNF pour la numérisation de nos Actes permettant par là-même la création d’une bibliothèque virtuelle des travaux de la Conférence devenus ainsi accessibles à tous.

5 – La situation financière : Jean-Michel de Widerspach-Thor fait une présentation des comptes et donne tous les éclaircissements sur les résultats (coût du colloque parisien, qui sera maintenant financé par une contribution de 20€ par participant). Il donne également à son successeur toutes les instructions pour le changement d’adresse du compte.

6 – Les prochains colloques :
•    Le colloque sur l’Héritage (Michel Woronoff). Une note d’orientation a été envoyée début septembre. Les propositions affluent.
•    Appel à candidature pour la suite : l’Alsace en 2018, puis Mâcon en 2020. Il est urgent d’avoir un nom pour la suite. Un appel sera lancé lors de l’AG,  les intéressés devant faire une demande écrite au bureau via le nouveau président d’ici le prochain  CA.

7 – Questions diverses. François Braud adresse ses louanges à l’équipe sortante pour l’efficacité de son travail et sa gentillesse. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée.

Christian Froissart, secrétaire général


 

Compte rendu de la réunion du CA de la Conférence Nationale des Académies le 18 février 2016.

Présents

Mmes et MM. Françoise L’Homer-Lebleu, Catherine Lecomte, Bernard Bourgeois, Michel Woronoff,  Jean-Michel de Widerspach-Thor, Christian Froissart.

Excusés : MM. Jean-Paul Meyrueis, François Braud.

Ouverture de la séance

À 14 heures la réunion est ouverte par un mot de bienvenue de la présidente de la CNA.

Françoise L’Homer-Lebleu, après avoir présenté les excuses du professeur Jean-Paul Meyrueis retenu à Toulon et de François Braud, fait le point sur l’activité de l’année en cours, moins lourde, la préparation du prochain colloque incombant à l’académie du Var. Certes, il a fallu gérer l’envoi des Actes du colloque 2015 et le courrier propre à la CNA, mais cette seconde année de mandat donne aussi la possibilité de faire avancer certains dossiers en suspens, ou plutôt de tenter de le faire. C’est une sorte de respiration. Lors de l’AG d’octobre dernier, quelques objectifs avaient été fixés : « la transmission de l’information entre les académies et la CNA avec la désignation d’en correspondant attitré ; l’attention à porter aux messages transmis via RENATER ; les petits comptes rendus des rencontres inter-académiques à transmettre à J. P. Meyrueis pour le site ; les archives ; l’émission à Canal-Académie ; la réflexion à poursuivre pour les contacts internationaux et la rencontre informelle de juin ». Si tout n’a pas été fait - mais il reste encore un peu de temps - nombre de chantiers ont été ouverts, le plus vaste et le plus lourd étant sans doute celui des archives, tandis que d’autres questions, en fonction de l’actualité, se sont présentées à nous. Tout cela sera abordé au fur et à mesure des points de l’ordre du jour.

Visite au Chancelier.

Madame L’Homer donne alors la parole au Président Bernard Bourgeois. Après nous avoir fait part de l’émotion qu’il éprouve à nous accueillir dans le salon Vuillard, dédié au peintre Édouard Vuillard, grande figure de l’Académie des Beaux-Arts et né à Cuiseaux, bourg voisin de son village natal, le Président Bourgeois relate l’entretien chaleureux qui a eu lieu le matin même avec le Chancelier de Broglie qui recevait Françoise L’Homer accompagnée du Professeur Michel Woronoff et de lui-même, Président d’Honneur de la CNA. Le chancelier a exprimé sa satisfaction de voir se renforcer la communauté que constituent désormais les académies de Province. Il a marqué un vif intérêt à l’exposé par le Professeur Woronoff du thème « l’Héritage » et a donné son accord pour que ce soit  celui du prochain colloque parisien. Il a également fait part d’une lettre exprimant les regrets de l’Académie de Lorraine dont le manque de pluridisciplinarité ne correspond pas aux statuts de la CNA et dont l’admission avait de ce fait été refusée par un précédent conseil d’administration. Peut-être y a-t-il là une porte ouverte pour que d’autres académies qui satisferaient aux exigences de nos statuts puissent à plus ou moins long terme rejoindre notre CNA ?

 Rapide rapport d’activité

                Madame Françoise L’Homer fait une rapide rétrospective des actions entreprises et de l’état d’avancement des actions en cours depuis octobre dernier, certains points étant développés plus loin, au fil de l’ordre du jour. :

  • Large représentation de la CNA au remarquable colloque de Montpellier sur le cerveau.
  • Envoi des Actes 2014 et 2015 avec quelques difficultés : certaines académies ne les ont pas reçus, d’autres n’ont pas eu les tirés à part, délai anormal pour obtenir la version numérique…
  • Appel aux académies pour la nomination de correspondants (voté à la dernière assemblée générale) : leur mise en place se fait progressivement (à ce jour, 20 académies ont nommé le leur. Les 13 autres seront relancées par le secrétaire général).
  • Mise en route effective du nouveau site de la CNA, une belle réussite, orchestrée par Jean-Paul Meyrueis, de l’académie du Var.
  • Archives de la CNA.
  • Projet d’une émission dédiée à la CNA sur Canal Académie : à voir en juin peut-être ?
  • Les attentats de novembre nous ont placés devant la délicate question de  savoir quelle réponse apporter à la proposition généreuse de l’académie de Nîmes qui nous demandait si quelque chose allait être fait sur le plan national pour venir en aide aux victimes. Après nous être concertés et en avoir référé à notre président d’honneur, qui représente l’institut auprès de nous, nous avons pensé qu’il était plus opportun de laisser chaque académie agir comme elle l’entendait, mais de porter en revanche un message lors du « Mot de la présidence » mis en ligne sur notre site au début de la nouvelle année.  Cette question pourra être abordée lors de la réunion informelle de juin où nous vous proposons de réfléchir en commun au rôle que peuvent aujourd’hui jouer les académies de province. (Cf. plus bas).

 Présentation des comptes

Jean-Michel de Widerspach-Thor présente les comptes de la CNA pour l’année 2015 et les perspectives pour l’exercice en cours. Le bilan de l’année 2015 présente un solde négatif de 8 153€ dû à 3 raisons :

  1. Publication de l’annuaire : en dépit des efforts de mise en page et du tirage papier minimum décidé lors de l’AG 2014, cet évènement trisannuel pèse sur le bilan à hauteur de 1 973€.
  2. Coût de la salle pour le colloque : pour la première fois, cette année, la CNA a supporté les frais de mise à disposition des locaux de la fondation Simone et Cino Del Duca pour environ 3 000 €.
  3. L’affluence nous a obligés à installer en urgence des moyens audio et vidéo afin qu’une partie du public puisse assister au colloque depuis une autre salle, cela pour un montant très parisien de 3 180€.

Ces deux derniers postes devraient se trouver compensés les années prochaines par la contribution financière des participants aux futurs colloques parisiens, votée à la dernière AG (20€ par participant).

Le faible niveau de dépense des années sans colloque devrait permettre en 2016 de combler une partie du déficit de 2015 et de rendre à Toulon une trésorerie à peine inférieure à celle qu’Orléans a reçue de Bordeaux (-4 943€).

Le détail des comptes recettes/dépensesau 18 février et le bilan provisoire sont donnés par les tableaux suivants :

 

Recettes et dépenses provisoires de la CNA (18 février 2016)

 

Avoirs provenant de Bordeaux

Dépenses

 

Recettes

     Avoir

     Observations

Livret A

 

27 374 €

 

   

                  Compte Courant

 

28 510 €

 

   

Total Bordeaux octobre 2014

 

55 884 €

 

   

Recettes d'octobre 2014 à Janvier 2016 :

    Cotisations 2015

    Inscriptions pour le Sénat

    Subvention Chancelier

    Produits bancaires

    Virement provenance Livret A  

 

  

  8 000 € 

  5 000 €

 10 000 €

       92 €

10 000 €

 

   

Total octobre 2014 Janvier 2016

  

33 092 €

 

   

Dépenses d'octobre 2014 à Janvier 2016 

    Virement vers Livret A

    Sénat

    Frais colloque octobre 2015

    Secrétariat et assurance

    Frais impression : annuaire, Akadémos et Actes.   

    Frais bancaires  

 

15 000 €

6 454 €

6 474 €

1 251 €

5 436 €

 

263 €

     

Total octobre 2014 Janvier 2016

   34 878 €

 

33 092 €

  - 1 786 €

 

 

Bilan provisoire de la CNA (18 février 2016)

 

  

       Dépenses            

Recettes

Balance

Observations

Transfert Bordeaux Octobre 2014

   

  +55 884 €

 

 

Total recettes et dépenses octobre 2014 Janvier 2016

34 878 €

   33 092 €

-   1 786 €

 

  Recettes et dépenses en 2016 :

  Actes du colloque de Paris

  Réunion Juin 2016 Fondation Del Duca

  Cotisations CNA 2016(6 000€ déjà reçus)

  Intérêts Livret A

10 724 €

750 €

8 000 €

317 €

   

Total février à octobre 2016

11 474 €

8 317 €

 - 3 157 €

 

Total octobre 2016

   

50 941 €

 

Prévisionnel Compte courant

   

18 250 €

 

Prévisionnel Livret A

   

32 691 €

 

 

Colloque 2017

Le professeur Michel Woronoff présente brièvement le futur colloque parisien dont le thème « L’Héritage » a été agréé par le Chancelier de Broglie le matin même.

Il faudra éviter l’écueil « vieilles pierres » et se concentrer sur les valeurs prises au passé, porteuses d’un potentiel pour l’avenir. Dans le libellé, il faudra compléter le terme « héritage » pour que la notion d’avenir soit explicite.

Un appel à communication sera prochainement transmis au secrétariat général de la CNA pour diffusion aux académies.

Publications de la CNA

 Akadémos: la publication du dernier numéro est un succès, en dépit du délai de parution soumis aux aléas de la ponctualité des auteurs. Un nouveau numéro est en préparation et devrait paraître en 2016. Madame Catherine Lecomte souhaite disposer d’un ou de plusieurs textes sur l’Armée pour cette prochaine publication.

Madame Françoise L’Homer fait remarquer qu’elle a relevé une numérotation assez aléatoire dont la séquence est perturbée par la publication sous le titre Akadémos des Actes des colloques tant parisiens que parfois de province, avec parfois doublon du même numéro. La liste en a été établie. Il faudrait à l’avenir veiller à la cohérence de la numérotation.

La Lettre des Académies: de multiples causes ont scellé la fin de sa parution : contraintes budgétaires, redondances avec les services du site internet de la CNA qui permet maintenant de diffuser tant les programmes communiqués par les académies que des « brèves » ouvertes à tous ceux qui désirent s’exprimer, absence d’un « permanent » assurant la rédaction, la prise de conscience de la nécessité d’un archivage rationnel permettant de retracer la vie de la CNA… Une brève de la présidence de la CNA sera bientôt affichée sur le site Internet pour expliquer cette décision avec tous les détails et apaisements qu’elle mérite.

Annuaire : la diffusion des exemplaires papiers a été faite juste avant le colloque de Paris. Le nombre d’exemplaires restreint n’a pas suscité de commentaires particuliers. La version électronique (PDF) a été demandée par quelques académies seulement et appréciée par ceux qui l’ont utilisée. Comme tout ce qui est définitif, la version papier ne reflète déjà plus la réalité ! Comme nous avons la chance de disposer d’une version numérique, tout devrait être mis en œuvre pour que la mise à jour se fasse de manière permanente. Outre la disparition de la phase laborieuse de collecte des données auprès des académies de l’édition trisannuelle, cette façon de procéder présente de multiples avantages notamment la correction immédiate du carnet d’adresses de RENATER. Qui mieux que les correspondants de la CNA pourrait assurer cette tâche ? Le secrétaire général de la CNA leur adressera à tous une version électronique modifiable et des instructions précises pour faire ces modifications.

RENATER

  • Nous avons 262 abonnés (à comparer à 161 en octobre 2013 et 233 en mars 2015).
  • Monsieur Legros demande qu’on le prévienne des changements d’adresse électronique et des décès, ce qui lui évitera de faire des impairs.
  •  Notre confrère temporairement exclu avec l’accord du CA et de l’AG pour diffusion de contenu inapproprié a demandé à être réintégré. Nous avons accepté.

Wikipedia

La mise à jour de l’article concernant la CNA est en cours (par Françoise L’Homer).

Point sur le colloque de Toulon

En l’absence du professeur Meyrueis, Christian Froissart fait une succincte présentation du programme à partir des images glanées sur le site de l’Académie du Var et consultables à l’adresse :

http://www.academieduvar.fr/CNA%202016/cadreCNA.htm

Le dossier d’inscription  a été transmis aux académies au début mars.

 

 Archives de la CNA

Françoise L’Homer fait le point sur les réflexions et actions en cours.

Trois problèmes :

  1. Savoir quels documents rassembler. Françoise L’Homer a pris conseil auprès des uns et des autres et en particulier auprès de J.C. Remy et de Mme Demarolle, anciens présidents de la CNA.   
  2. Les rassembler : ce pourraient être des photocopies si certaines académies préféraient ne pas de défaire de leurs archives.
  3. Savoir où les déposer : il faut que ces archives soient à la fois centralisées et accessibles, le mieux étant sans doute qu’une académie les accueille, ceci impliquant d’une part qu’il y ait de la place et d’autre part que quelqu’un sur place s’en occupe. Dans un premier temps, Orléans a de la place. La question sera à voir plus tard et à décider en AG, l’important étant pour l’instant de franchir les deux premiers paliers.

À cet effet, plusieurs lettres ont été envoyées en janvier :

  • Aux anciens secrétaires perpétuels des académies ayant eu la charge de la CNA (Lyon, Versailles, La Rochelle, Besançon, Angers, Montpellier, Metz et Bordeaux + académie de Stanislas et académie Delphinale).
  • Aux présidents des académies précitées pour les tenir au courant.
  • Aux présidents et secrétaires perpétuels des académies ayant préparé la CNA de 1987 à 1955 (Lyon, Nîmes, Avignon, Arles, Marseille, Angers et Rouen), avant la publication des statuts, période pour laquelle nous n’avons aucun document.

 Pour l’instant, nous avons juste demandé une sorte d’inventaire, ne voulant pas nous prononcer sur un hébergement sans l’avis du CA et de l’AG. Après quoi, il nous faudra voir si nous les gardons ou si nous les confions aux Archives Nationales, voire aux Archives de l’Institut, si du moins elles les acceptent.

Nous avons, dès le 9 février, reçu une réponse de l’académie de Versailles nous promettant des documents que nous a effectivement apportés Catherine Lecomte. D’autres académies nous ont répondu qu’elles se mettaient en quête.

D’autres actions ont été entreprises afin que se garde la mémoire de la CNA et surtout qu’elle puisse se transmettre de présidence en présidence. Ainsi Jean-Pierre Dufoix et Jean-Claude Remy ont-ils l’un et l’autre envoyé à notre présidente des textes relatant l’histoire de la CNA. Par ailleurs, Françoise L’Homer a entrepris de rassembler tous les numéros des Lettres des Académies et d’Akadémos afin qu’ils soient tous disponibles en un seul lieu, connu de tous. Enfin, elle prépare un cahier récapitulatif présentant sur deux pages en vis-à-vis les points importants de chaque présidence depuis la création de la CNA, cahier qui sera remis officiellement à l’académie du Var en octobre, au moment du changement de présidence.

 

Réunion informelle du 7 juin 2016

Le principe d’une réunion informelle telle que celle qui s’était tenue en juin 2014 à l’Hôtel de la Marine à l’initiative de Bordeaux est reconduit. Ne disposant ni des finances ni de relations qui nous permettraient de renouveler l’événement dans un lieu aussi prestigieux, nos recherches nous ont menés à la Fondation Simone et Cino Del Duca qui nous propose de nous accueillir à des conditions conformes à nos ressources.

L’ordre du jour comportera les points suivants :

  • Présentation du colloque de Toulon.
  • Académies candidates à recevoir la CNA, après l’Alsace en 2018 et Mâcon en 2020.
  • Présentation des correspondants CNA des différentes académies et de leurs rôles.
  • Le point sur les Archives.          

 

Questions diverses

Dans la lignée de la remarque du Chancelier de Broglie sur l’académie de Lorraine, Françoise L’Homer fait le bilan des évolutions possibles. À deux reprises, les candidatures des Académies des Marches de l’Est sise à Strasbourg et de Lorraine sise à Nancy (pas de pluridisciplinarité) ont été refusées. Celle de l’Angoumois a été refusée en 2015 en raison de son ancienneté insuffisante (cinquante ans). La candidature de la Société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts de Lille, évincée il y a quelques années car elle ne publiait pas régulièrement ses travaux, mais qui a été fondée en 1785 et peut s’enorgueillir d’avoir eu Louis Pasteur comme président, mériterait d’être reconsidérée, comme le suggérait d’ailleurs le CA qui faisait état de cette éviction provisoire (CA du 5 octobre 2010, Lettre des Académies n° 25 : « sa demande reste néanmoins en attente »). L’absence d’académies du grand ouest est regrettable, mais l’analyse de la liste des sociétés savantes ne montre que des sociétés majoritairement historiques à rayonnement local.

 Autre question, celle des Statuts des académies: Notre présidente a reçu un courriel de Monsieur Plantrou, président de l’Académie de Rouen, nous recommandant d’inviter les académies à mettre leurs statuts en conformité avec la loi de 1901. Il faut cependant rappeler l’extrême prudence qui est de rigueur en cette matière et qui fut parfaitement synthétisée lors du CA du 3 octobre 2013 : « Le président François Braud a rappelé que les Académies de la Conférence ne ressortissent pas au statut d’association « type loi de 1901 », mais qu’elles sont régies par des statuts et des dispositions dérogatoires propres aux Académies. »(cf. Lettre des Académies n° 33)

La Rose Académie d’Orléans créée pour le colloque de 2014 par les Roses anciennes André Ève sera présentée lors des Journées de la Rose 2016 les 10, 11 et 12 juin prochains à l’Abbaye de Chaalis, propriété de l’Institut. Notre présidente y est invitée avec le président de l’académie d’Orléans Marc Baconnet. Des potées fleuries y seront proposées à la vente.

La CNA a été invitée par l’Association des Historiens à participer aux 13e Journées de l’Histoire de L’Europe des 22 et 23 janvier derniers au Centre Malesherbes-Sorbonne (thème : L’Angleterre et l’Europe, de la conquête romaine à Winston Churchill). L’invitation, venue fort tard, a été transmise via RENATER. Elle sera renouvelée, mais plus tôt, l’année prochaine.

Ce dernier point nous amène à la dimension internationale que nous aimerions raviver. Pour l’instant, seules des pistes ont été suggérées, mais une recherche sur l’historique de cette question au sein de la CNA est en cours.

La séance est levée à 17 heures après épuisement de l’ordre du jour.

 

Christian Froissart, secrétaire général

 

 

Compte rendu de la réunion du conseil d’administration du 8 octobre 2015.

Présents :

Mmes et MM. Françoise L’Homer-Lebleu, Catherine Lecomte, Bernard Bourgeois, Michel Woronoff,  Jean-Paul Meyrueis, Jean-Michel de Widerspach-Thor, Christian Froissart.

Excusé : François Braud.

Point sur le colloque 2015.

Après que le président Françoise L’Homer-Lebleu  eut ouvert la séance par un mot de bienvenue aux présents, Michel Woronoff fait le point sur le colloque 2015 : c’est la première fois que la préparation d’un colloque pose de telles difficultés : si les textes sont parvenus en grande majorité dans les temps, quelques académies ont dit n’avoir eu connaissance de l’appel à communication que très tardivement et ont remis leurs textes en retard. Beaucoup de textes ont demandé plus de corrections et de mise en forme que pour les colloques précédents. De plus, des difficultés techniques rencontrées par le maquettiste sont venues s’ajouter. Quoi qu’il en soit, les Actes sont maintenant prêts et sont de très grande qualité.

Christian Froissart donne une synthèse de l’état des inscriptions : depuis le 20 juillet le nombre maximum de 160 participants indiqué par les gestionnaires de la Fondation Simone et Cino del Duca est dépassé (166 inscrits le vendredi) et nous refusons les inscriptions depuis cette date (malgré l’avis de clôture des inscriptions envoyé le 24 juillet par RENATER, une dizaine d’inscriptions reçues après cette date ont dû être refusées). Les salons ne pouvant accueillir que 130 congressistes, 40 places sont à notre disposition dans la bibliothèque. Un report de son et d’image des salons vers la bibliothèque a dû être installé, pour un coût de 3 000€ qui viennent s’ajouter aux coûts de mise à disposition des locaux dont la CNA a dû, en définitive, s’acquitter. Il fait part également du nombre important d’inscriptions tardives, dues plus à une mauvaise circulation des informations relatives à la CNA au sein de quelques académies qu’à la désinvolture des académiciens.

IL est également précisé qu'étant donné la saturation des lieux, en particulier lors des pauses, la plus grande rigueur devra être observée pour le respect du temps de parole et des heures fixées par le programme.

Face à cette situation le conseil, à l’unanimité, décide de soumettre au vote de la prochaine Assemblée Générale :

Un droit d’inscription de 20€ pour le prochain colloque parisien destiné à limiter les inscriptions aux personnes réellement intéressées et à financer les coûts que ce colloque doit désormais supporter.

La nomination dans chaque académie d’un correspondant CNA chargé de veiller à la bonne circulation des informations entre sa compagnie et la CNA (aussi bien dans une direction que dans l’autre, y compris pour Akadémos comme le fait valoir Catherine Lecomte).

Le thème du colloque 2017 est choisi et, ayant été approuvé par le Chancelier, il peut d’ores et déjà être annoncé : « L’Héritage » (exception faite de ce qui touche à la transmission patrimoniale). L’appel à communications (pour les textes préliminaires : de 3 à 10 pages) peut-être fait dès à présent.

Actions en cours et futures.

Le président Françoise L’Homer fait le point sur les actions en cours et futures :

 Canal Académie : Suite à la première émission qui a accueilli en 2012 Bernard Bourgeois et Jeanne-Marie Demarolle, la CNA « a droit » à une heure d’antenne annuelle, non utilisée depuis. Il faut prévoir une intervention pour 2015 (ou 2016 si le délai est dépassé).

Il a été décidé lors du précédent CA de répondre négativement à la demande de l’Académie d’Angoulême de faire partie de la CNA. Une lettre de refus motivé a donc été envoyée.

Archives : Françoise L’Homer à contacté à ce sujet Julien Coppier de l’Académie Florimontane, recommandé par Jean-Pierre Dufoix de l’Académie de Montpellier. Ce projet suit son cours et sera réactivé après le colloque de Paris.

La réunion inter-académique de Rouen, a invité Françoise L’Homer à y faire un historique de notre compagnie dans son allocution inaugurale.

RENATER fait parfois l’objet de débordements auxquels il faut mettre fin rapidement. Le conseil a décidé l’exclusion pour une période de 6 mois d’un confrère qui a diffusé sur ce réseau des documents sans rapport avec une activité de la CNA, et ce, à plusieurs reprises, en dépit des avertissements qui lui avaient été adressés. Cette décision sera annoncée officiellement à la prochaine Assemblée Générale.

Relations internationales : rien d’abouti dans le domaine. Françoise L’Homer souligne judicieusement que l’établissement de contacts internationaux n’est pas compatible avec la rotation périodique des responsables de la CNA et qu’un succès dans ce domaine restera improbable tant qu’un permanent ne prendra en charge cette fonction.

Réunion informelle : l’Hôtel de la Marine ne pouvant plus être utilisé, des alternatives sont envisagées (Bernardins ; Val de Grâce).

Publications.

Christian Froissart fait le point à propos des publications de la CNA :

 Akadémos: le numéro 32 est paru en juin 2015. Le nombre d’exemplaires, en réduction par rapport aux numéros précédents, n’a pas suscité de réclamation. La mise en ligne sur le site de la CNA est à faire. Lors de l‘Assemblée générale, Catherine Lecomte fera un appel à communications pour le n° suivant.

Lettre des académies : elle n’est plus publiée depuis avril 2013 et ne le sera plus, l’essentiel de son contenu étant repris par le site de la CNA :

Sous forme de brèves d’une part,

Sous forme du programme de chaque académie d’autre part,

Et par un accès direct au site de chaque académie pour plus de détails.

Actuellement, la transmission des informations par les académies est encore erratique. La nomination d’un correspondant CNA par académie devrait contribuer à améliorer ce point.

Christian Froissart annonce que l’Annuaire de la CNA a été diffusé à raison de 10 exemplaires par académie, qu’une version PDF (avec illustrations en couleurs et outil de recherche) est disponible à la demande et qu’une version Excel sera prête en fin d’année. Bien que plus lisible que les annuaires précédents, des efforts restent à faire en terme de normalisation des titres, abréviations et autres. Il faudrait déjà penser à une « charte » des règles qui devront être édictées avant de réaliser la prochaine version.

Nouveau site internet.

C’est Jean-Paul Meyrueis, concepteur et pilote du nouveau site de la CNA, qui nous en fait la présentation.

Cette nouvelle version comporte tous les outils pour répondre aux besoins de communication de la CNA. Là encore, la difficulté consiste surtout à disposer des bonnes informations en temps voulu. La réponse se trouve certainement dans la nomination d’un correspondant CNA par académie.

Bilan financier CNA 9 octobre 2015

Jean-Michel de Widerspach présente les comptes et le budget prévisionnel qui s’établit comme suit :

Avoir provenant de la CNA de Bordeaux Octobre 2014

Dépenses

Recettes

Avoir

Observations

           Livret A

 

27 374€

27 374€

 

           Compte Courant

 

28 510€

28 510€

 

Total Bordeaux

 

 

55 880€

 

Opérations entre oct 2014 et oct 2015 :

    Cotisations 2015

    Sénat

    Actes 2015 et subvention

   Akademos Juin 2015

   Annuaire

   Secrétariat, assurance et frais bancaires

   Frais colloque Del Duca

   Renvoi d'écran Del Duca

 

      

      5 600€

   11 000€

      2 850€

      2 000€

      1 000€

      3 000€

3 180€

 

    8 000€

    5 000€

 10 000€

 

 

 

 

 

Total, 2014 2015

   28 630€

23 000€

50 250€

 

  Prévisions pour 2015 2016 :

     Akademos,

     Frais salle réunions 2016

     Cotisations 2016

 

2 850€

1 500€

 

 

 

8 000€

 

 

Prévision 2015 2016

4 350€

8 000€

53 900€

 

 

Ces comptes sont approuvés par le conseil d’administration et seront soumis à la prochaine Assemblée Générale.

Colloque 2016.

Jean-Paul Meyrueis  présente un diaporama alléchant du prochain colloque à Toulon.

La séance est levée après épuisement de l’ordre du jour.

 

Christian Froissart, secrétaire général

 

  

COMPTE RENDU DE LA RÉUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE LA CONFÉRENCE NATIONALE DES ACADÉMIES  tenue à Paris, quai Conti le 11 mars 2015

Présents :
Mesdames Catherine Lecomte, Françoise L’Homer-Lebleu et messieurs Bernard Bourgeois, François Braud, Christian Froissart, Jean-Paul Meyrueis, Jean-Michel de Widerspach-Thor, et Michel Woronoff.

Accueil de la Présidente
Après un chaleureux mot d’accueil à tous les participants, Françoise L’Homer charge Christian Froissart de présenter le projet de mise à jour de l’annuaire de la CNA.

Annuaire
La dernière version de cet annuaire avait été établie par l’académie de Metz et était parue en 2012.
Il semble possible, à partir de cette version dont les Messins ont fourni une copie numérique, pour chaque académie, de réaliser des tableaux de mise à jour comprenant les données générales (adresses postale et électronique, téléphone, permanence, composition du bureau…) et les données de chaque membre (nom, titres et fonctions, adresses, téléphone). Les tableaux à revoir seront envoyés à chaque académie entre les mois d’avril et de mai. Si les tableaux mis à jour parvenaient à Orléans fin juin, la publication pourrait être prête pour le colloque de Paris.
Jean-Paul Meyrueis serait heureux de recevoir les tableaux « entête » pour le site internet de la CNA car ils permettraient une présentation standardisée des académies.
Lors de l’assemblée générale d’octobre, l’idée d’une version « en ligne » de cet annuaire avait été écartée, plusieurs membres ayant émis de sérieuses réserves à voir leurs données personnelles publiquement accessibles. Compte tenu de l’usage fréquent que lui-même et beaucoup d’autres font de cet annuaire, Michel Woronoff demande que ce point soit réexaminé. Jean-Paul Meyrueis va étudier la possibilité de protéger par un mot de passe l’accès à certaines zones du site de la CNA afin de pouvoir y faire figurer des données personnelles sans qu’elles deviennent pour autant à la disposition du public. Quoi qu’il en soit, une version papier sera également publiée.
En complément à l’annuaire, il est envisagé de réaliser un « trombinoscope » sur le site de la CNA.
Une fiche pré-formatée, de type word, sera diffusée via les académies. Chaque académicien souhaitant figurer sur le site de la CNA pourra établir une fiche comme il l’entend, puis la faire présenter au responsable du site par l’académie dont il est membre.
Ces éléments confirment le rôle de plus en plus déterminant du site internet dans la vie de la CNA.
Plusieurs dispositifs vont être mis en oeuvre pour faciliter le travail commun entre le secrétariat général de la CNA et Jean-Paul Meyrueis qui administre le site.

Colloque Parisien
La présidente Françoise L’Homer invite Michel Woronoff à faire le point sur les propositions de communications.
À ce jour, 23 communications ont été proposées. Michel Woronoff en remet une liste aux participants. Elle figure en annexe.

Cette liste appelle les commentaires suivants :
Le thème a été largement traité par médecins et chirurgiens, cet aspect représentant plus de deux tiers des communications proposées.
Le corps de l’Homme dans l’art n’a par contre inspiré que de rares auteurs. Le Chancelier de Broglie que Michel Woronoff avait rencontré avant la réunion a judicieusement suggéré de mettre ce silence relatif à profit pour inviter les académies membres de la CNA à dresser une iconographie des peintures, dessins, sculptures représentant le corps de l’Homme dans leur région, qui viendraient, en les illustrant, compléter les Actes du colloque.
Par ailleurs, Madame Catherine Lecomte regrette que les aspects éthiques et juridiques touchant à la fin de ce corps, pourtant au coeur de l’actualité législative, n’aient fait l’objet d’aucune proposition de communication.

Christian Froissart va rapidement faire part de ces demandes aux académies.
Michel Woronoff rappelle les prochaines échéances dont le respect est impératif pour que les Actes soient à coup sûr disponibles pour le colloque parisien. Ils seront en effet, comme de coutume, distribués dès la fin de ce colloque :
Tous les documents : textes de communications conformes aux prescriptions typographiques demandées et les illustrations (photos, libres de droits, au format jpeg, avec une définition compatible pour une impression de qualité) devront être entre les mains de Michel Woronoff au plus tard le 30 avril. Au fur et à mesure de leur relecture et correction, ces documents seront transmis à Orléans qui après une ultime vérification typographique assurera la duplication (8 exemplaires) et la diffusion de ces textes au comité de lecture avant fin mai.
Après décision du comité de lecture (fixée au lundi 8 juin), la mise en page finale sera effectuée par Orléans qui devra pouvoir envoyer l’ensemble à l’imprimeur début juillet.
A toutes fins utiles, ce calendrier figurera prochainement sur le site internet de la CNA.
En ce qui concerne le colloque 2017, des idées séduisantes ont été avancées et un axe semble se dégager. Cependant de l’avis général un choix précis serait prématuré et tous les participants sont convenus de l’opportunité d’un temps de réflexion supplémentaire.
Françoise L’Homer fait état des contacts pris avec la Fondation Simone et Cino del Duca pour les locaux dont la réservation est faite et fera l’objet d’une prochaine régularisation.
Il en est de même pour le dîner au Sénat qui mettra les salons de Boffrand à notre disposition. Ne restent plus que le menu à arrêter et quelques invitations à lancer ( Chancelier, membre de l’Institut participant au comité de lecture, président du Sénat, sénateur de la circonscription de l’Académie d’Orléans)

Finances
Jean-Michel de Widerspach-Thor fait un point rapide des comptes qui ont peu évolué depuis l’Assemblée générale d’Orléans, mis à part l’encaissement d’une cotisation annuelle.
La projection pour l’exercice prochain présente encore trop d’incertitudes pour pouvoir être formalisée. Selon les hypothèses actuellement concevables, cet exercice risque de se solder par une perte (de l’ordre de 3000€ ) puisque la dépense que représentera l’édition de l’annuaire s’inscrira la même année que le colloque parisien qui pourrait lui aussi devoir supporter une charge imprévue. L’année suivante, qu’aucune dépense de cet ordre ne vient grever, devrait permettre le retour à l’équilibre. Un budget prévisionnel en bonne et due forme sera communiqué aussitôt que les hypothèses se verront confirmées ou infirmées.
Par ailleurs, les entrants au nouveau bureau demandent ce qu’il en est des frais de déplacement des membres du bureau et s’il serait envisageable qu’ils soient pris en charge par la CNA. S’ils considèrent en effet normal d’offrir une partie de leur temps à la CNA, ils ne voient pas de justification à supporter, soit eux-mêmes soit en les répercutant à leurs académies, les frais occasionnés par leurs missions. Ce point de vue, qui a le mérite de la clarté et de la transparence, est d’ailleurs partagé dans l’assistance. Néanmoins, l’usage était jusqu’à présent que les membres du bureau fassent don de ces frais à leurs académies respectives, en échange d’une attestation fiscale, ou que ceux-ci soient pris en charge par leur académie respective. Michel Woronoff rappelle que c’et justement parce que, depuis la création de la CNA, les précédents bureaux n’ont pas demandé ce remboursement, que les finances de la CNA sont saines. La présidente, après avoir écouté les uns et les autres, se ralliant au point de vue de notre président d’honneur Monsieur Bernard Bourgeois, juge finalement préférable de laisser à la tradition un temps de réflexion supplémentaire.

Académie d’Angoumois
L’admission de cette académie par la CNA a été demandée par une lettre du président Jacques Baudet, adressée au Président Braud, quai Conti. Après analyse, cette demande n’est pas recevable, cette académie n’ayant pas l’ancienneté requise par les statuts de la CNA. Notre présidente Françoise L’Homer adressera un courrier de ce sens à Jacques Baudet.

Archives de la CNA
Françoise L’Homer fait le point sur les réflexions concernant l’archivage des documents de la CNA qu’une question de Jean-Pierre Dufoix avait induites lors de l’Assemblée Générale d’Orléans. Notre confrère Julien Coppier, de l’Académie d’Annecy, archiviste de son état, interrogé par Françoise L’Homer, a donné quelques conseils notamment celui de réaliser un essai préalable avec une académie ayant assuré la présidence pour faire une typologie des documents produits et reçus (Montpellier a accepté ce rôle de cobaye).
Dans un deuxième temps, ces éléments seront à rassembler en un lieu unique, (Institut ou Archives Nationales). Catherine Lecomte suggère de prendre contact avec Nicole Even (Académie de La Rochelle) dont le mari, Pascal, est archiviste aux Archives Nationales et pourrait compléter l’avis de Julien Coppier.

Site Internet
Jean-Paul Meyrueis fait le point sur le nouveau site internet, qui est maintenant opérationnel et qui remplacera totalement l’ancien au prochain renouvellement d’abonnement. Ce nouveau site est d’une part plus performant, d’autre part plus simple à administrer et à mettre à jour. Jean-Paul Meyrueis envisage de créer une espace « Chronique du secrétariat général » où pourraient figurer différentes informations pratiques notamment les dates d’événements rythmant la vie de la CNA (date limite d’inscription à un colloque, de remise de proposition de communication)… Renater compte à ce jour 233 inscrits au groupe de la CNA, en progression lente mais régulière.

Publication de la CNA
La Lettre des Académies : le dernier numéro est celui de novembre 2013. Depuis, le site internet de la CNA qui en tient lieu, en mettant en ligne les annonces de programme des académies qui prennent la peine de les transmettre. Michel Woronoff rappelle qu’à l’origine, la Lettre des Académies servait également à publier de courts textes qui bien que dignes d’intérêt, n’avaient pas leur place dans Akademos. Jean-Paul Meyrueis propose de créer sur le site de la CNA un espace « Éclairage », « Focus » ou simplement « Brèves » pour accueillir ces textes.

Akademos : Catherine Lecomte explique que la parution du prochain numéro a pris du retard en raison de divers imprévus, mais qu’il va bientôt sortir. Tous s’accordent à propos de la mise en ligne du contenu sur le site internet de la CNA et sur la nécessité de maintenir la version papier. La mise en ligne est certainement un moyen d’augmenter le lectorat en profitant en particulier de l’apport d’un référencement par les moteurs de recherche. Il permettra aussi de compenser la réduction du tirage décrété par le bureau précédent (650 exemplaires).

Réunion intermédiaire de juin
Devant la charge de travail de préparation du prochain colloque et de celle que représente la réalisation de l’annuaire, le nouveau bureau ne souhaite pas reconduire cet événement cette année, au regret de Michel Woronoff qui en avait apprécié l’aspect informel et la liberté de ton. Christian Froissart exprime la difficulté qu’il y aurait à maintenir la qualité d’une telle rencontre, sans thème précis, si elle devenait récurrente. La question sera reposée l’an prochain, avec le souci supplémentaire de trouver éventuellement un hébergement pour cette manifestation à moins que l’Hôtel de la Marine ne soit encore disponible, monsieur Braud se chargeant de demander à l’amiral Béreau ce qu’il en est de sa disponibilité en 2016.
L’ordre du jour étant épuisé, la présidente remercie les participants et lève la séance.


Christian Froissart
Secrétaire général de la CNA.

 

Compte rendu de la réunion du CA de la CNA le jeudi 13 mars 2014 à l’Institut de France


Etaient présents : M. Bernard Bourgeois (président d’honneur représentant l’Institut), François Braud (président), l’amiral Alain Béreau (secrétaire général), Régis Ritz (trésorier), Michel Woronoff (acad. de Besançon, chargé du colloque de Paris), Jeanne-Marie Demarolle (acad. de Metz, présidente honoraire), Catherine Lecomte (acad. de Versailles, responsable d’Akademos),  Nathalie Béguerie (secrétaire de l’académie de Bordeaux), Françoise L’Homer, académie d’Orléans, en remplacement de Gérard Hocmard, vice-président démissionnaire.
Excusé : le professeur Jean-Paul Meyrueis, président honoraire de l’académie du Var, responsable du site de la CNA.

1 – Situation actuelle de la CNA et colloque de Paris 2015. Compte rendu du RV de MM. Braud et Woronoff avec le Chancelier de Broeglie (juste avant la réunion, entretien très chaleureux).
•    Après exclusion de deux thèmes (« La guerre de 14 » et « le cerveau humain »), le thème du colloque de Paris 2015 (dont Orléans aura la charge) a été fixé : ce sera Le corps humain (autre formulation possible : Le corps de l’homme). Ce thème permettra en particulier de solliciter des communications venant d’artistes (sculpteurs, peintres) qui ont rarement la parole. (Remarque : le thème est proposé par le bureau  de la CNA à M. le Chancelier à qui il revient de l’agréer –ou de suggérer une modification).
•    M. Bourgeois souhaite que le chancelier lui-même ouvre ce colloque, ou alors, s’il n’est pas disponible, M. Xavier Darcos, ou encore quelqu’un de l’Académie des Beaux Arts. M. Woronoff cependant rappelle que le chancelier est renouvelable en octobre 14.
•    Ce colloque 2015 aura lieu soit les 1ers soit les seconds vendredi et samedi d’octobre (les 2 & 3 ou les 9 & 10 oct.), ceci en fonction de la date d’un colloque à la villa Kérylos où le chancelier se rend régulièrement à cette période de l’année.  
•    Lieu de ce colloque de Paris : ce sera nécessairement à la fondation Del Duca, comme en octobre 2013, car les travaux de l’Institut n’ont pas encore débuté.
•    Subvention : la reconduction de la subvention n’est ni automatique ni garantie. Les temps sont durs et l’Institut a besoin d’argent pour acheter du mobilier non fourni par l’État. Nous n’obtiendrons pas à coup sûr les 10 000 € traditionnels. C’est le Directeur de la Monnaie qui a la haute main sur cette subvention. La demande écrite devra être faite par la future présidente de la Conférence juste après la traditionnelle visite de courtoisie que le président de la CNA et M. Woronoff  font à M. le chancelier avant le CA de l’hiver. Au cours de cette visite, cette demande est d’abord formulée de vive-voix. Ne pas tarder ensuite : une commission se réunit au début du printemps. La subvention est consentie par la Fondation Del Duca dont M. le Chancelier est le président. La brochure remise lors de la Séance solennelle des Grands Prix des Fondations de l’Institut qui a lieu tous les ans en juin en fait état.
•    Monsieur Woronoff va envoyer sous peu les documents aux différentes académies.


2 – Refus d’accepter l’académie de Lorraine, sise à Nancy, dans la CNA. Cas de l’académie de Lille.
Académie de Lorraine : Il s’agissait de la seconde demande de cette académie, demande  une nouvelle fois rejetée par le CA, et pour les mêmes raisons : cette académie n’est pas pluridisciplinaire ; ses publications n’ont pas de régularité,  ne sont pas toujours « scientifiques » (au sens large du terme cette fois) et ne comportent pas le texte entier des communications mais surtout des résumés. M. Braud nous a lu la lettre très agressive que lui a envoyée la présidente de cette académie qui fait appel auprès du CA. Réaction de M. Braud : « la chose est considérée comme close pour l’instant ». Donc : attendre. Nous aurons sûrement droit à une relance, et ce sera à Orléans de jouer.
Par ailleurs, madame Demarolle fait état des tensions entre cette académie de Lorraine et l’académie Stanislas. « Accueillir la Lorraine serait perdre Stanislas ! » confirme M. Woronoff.
L’amiral Béreau pour sa part attire notre attention sur le fait que certaines académies membres de la CNA ne publient pas de Mémoires et suggère que le CA crée une commission chargée de voir ces questions de plus près. Est aussi évoqué le cas de Lille qui a été refusée au profit de Cherbourg. Lille, qui par ailleurs fait un très bon travail, n’a pas refait de dossier.


3 – Les présidences 2018 et 2020 (après le Var)
L’Alsace s’est portée candidate à prendre la succession du Var en 2018. Mâcon s’est aussi portée candidate, mais en précisant qu’elle ne voulait pas prendre le pas sur une autre candidature, se proposant par conséquent pour 2018 ou 2020. Nous retenons donc  la suite : Orléans (2014), Toulon (2016), Strasbourg (2018), Mâcon (2020).


4 – Actions vers l’étranger
Seules quatre académies (Amiens, La Rochelle, Metz et Orléans) ont répondu au sondage lancé début décembre concernant les contacts et jumelages entre les différentes académies et l’étranger.


5 – Présentation du colloque d’Orléans
•    Le programme orléanais a été très apprécié, y compris par M. Bourgeois qui l’a trouvé superbe et compte assister à tout.
•    Quelques réserves sur le prix total, mais au colloque de Bordeaux, plusieurs repas étaient offerts par de généreux mécènes, dont le repas de gala par la mairie avec les vins fournis par les grands crus. Mme Demarolle a fait remarquer qu’avec tout ce qui était proposé, ce n’était pas si cher.
•    Pour les hôtels, il incombe à l’académie qui accueille de retenir les chambres d’hôtel pour les membres du bureau (leur hébergement est au frais de l’académie qui reçoit).


6- Akademos.
Madame Lecomte assure la publication du numéro intermédiaire, celui qui cette année devrait en principe paraître en automne. En 2015, le numéro d’Akademos sera celui des Actes du colloque de Paris.
Madame Lecomte a déjà reçu environ sept articles et plusieurs dessins de M. Dufoix (Acad. de Montpellier). Chacun peut proposer un article sur le thème de son choix. Les textes doivent être envoyés à Catherine Lecomte sous couvert du président de l’académie à laquelle appartient l’auteur.  Ils seront envoyés en version pdf, en mai dernier délai. L’imprimeur ne reçoit que les seules versions numériques.
Une contribution (c’est-à-dire un texte) va être demandée à Mâcon.
Les frais sont pris en charge par la CNA, et non pas sur la trésorerie de l’Académie qui préside.


7 - Le site RENATER.
Il compte 230 inscrits. Il conviendra de pousser les confrères à s’inscrire.  Pour s’inscrire, voir le dossier qui nous avait été envoyé le 24 octobre 2012. L’acronyme RENATER signifie : Réseau National de Télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche. Les documents relatifs au colloque d’Orléans seront eux aussi envoyés par cette voie.


8 – La question des statuts. Avait été évoquée l’idée de les modifier, charge qui allait revenir à Orléans. Mais, mise en garde majeure : toute modification des statuts ouvre le risque de voir des « fonctionnaires zélés » tenter de nous imposer de nous mettre en conformité avec la loi de 1901 et avec toutes les autres lois prises depuis, style parité, etc. Or nous jouissons d’un « statut dérogatoire ». L’Académie, nous dit M. Braud, juge de son état, relève d’ « un usage à formes obligatoires qui peuvent évoluer. » M. Braud souligne aussi l’importance, chez nous, de ce que la Loi appelle « les bonnes pratiques ».
Donc : ne rien faire. Ne pas attirer l’attention sur les académies ! Et ne surtout pas attirer l’attention du ministère de l’Intérieur. M. Bourgeois nous rappelle à ce propos que « c’est justement quand la France a le plus besoin de réformes qu’il ne faut surtout pas en faire ».
Un autre principe fondamental du droit que nous a appris M. Braud : « Un des grands principes du droit, c’est le principe de l’inertie ! »  
Ce qui pourrait être envisagé, c’est de concevoir un « règlement intérieur », tâche qui alors, reviendrait à Orléans. Question à évoquer au CA d’octobre peut-être.


9 – L’Annuaire. Il reviendra à Orléans de le mettre à jour. La dernière version a été faite par Metz en 2012 et l’Annuaire se fait tous les trois ans. Nous passerons à une version numérique. Metz enverra le fichier à Orléans. Il faudra trouver une âme compétente qui prenne cela en charge. La version papier sera cependant conservée et envoyée tant aux membres du CA qu’à chaque académie (mais en nombre limité).


10 – Les finances. Rapport intermédiaire fait par M. Ritz, trésorier.
•    Les finances sont saines. Nous avons 56 000 € en réserve (en 2012 : 44 300 €), et les cotisations 2014 ne sont pas encore rentrées (250 € par académie). Nous avons besoin de cette réserve pour le cas où l’Institut ne nous octroierait  pas la subvention pour les Actes du colloque de Paris.
•    Les frais réguliers :     L’annuaire : 2700€,
(prix non stables)       Akademos intermédiaire : 5 200 €
Le colloque (Actes) : 8 600 €
Le site Web, non chiffré.
•    La subvention de l’Institut : Elle doit être demandée par écrit  après la visite de courtoisie de l’hiver (cf. ci-dessus en |1]). Est posée la question du destin du reliquat de la subvention de l’Institut si nous avons du surplus après la publication des Actes : Normalement, on est, semble-t-il, censé restituer l’argent, mais cela ne nous a jamais été réclamé. C’est le Directeur de la Monnaie qui a la haute main sur cette subvention.
•    Lors du passage de relais en octobre, il conviendra de garder le même compte à la BNP en le transférant simplement de Bordeaux à Orléans. Les comptes seront arrêtés au 30 septembre 2014.


11 – La réunion informelle des délégués de toutes les académies.
Cette réunion  initialement fixée au 13 mars a été repoussée fin mai/début juin. Compte tenu des travaux prévus à l’Institut, l’amiral Béreau a demandé à pouvoir bénéficier des locaux de l’Hôtel de la Marine, place de la Concorde.
Une vingtaine d’académies s’étaient inscrites.


Amiral Alain Béreau, secrétaire général de la Conférence

 



COMPTE RENDU DE LA RÉUNION DU CA  de la CNA  LE 3 OCTOBRE 2013

 

Le Bureau de la Conférence Nationale des Académies s’est tenu le jeudi 3 octobre 2013 à Paris, à la Fondation Simone et Cino del Duca, la veille du colloque et de l’assemblée générale annuelle de la Conférence.

Etaient présents :
- monsieur François Braud, de l’Académie de Bordeaux, président de la Conférence ;
- monsieur Bernard Bourgeois, de l’Académie des sciences morales et politiques, président d’honneur et représentant de l’Institut ;
- monsieur Gérard Hocmard, de l’Académie d’Orléans, vice-président ;
- madame Jeanne-Marie Demarolle, de l’Académie de Metz, présidente honoraire ;
- l’amiral Alain Béreau, de l’Académie de Bordeaux, secrétaire général ;
- monsieur Régis Ritz, de l’Académie de Bordeaux, trésorier ;
- monsieur Michel Woronoff, de l’Académie de Besançon et de Franche-Comté, chargé de l’organisation des colloques.

Madame Catherine Lecomte, de l’Académie de Versailles, rédactrice de la revue Akademos, était excusée.


Les points suivants ont été successivement examinés.

Présentation du nouveau site Internet de la Conférence par le professeur Jean-Paul Meyrueis de l’Académie du Var : voir ci-dessous la description de ce nouveau site.


Point de situation sur le Groupe CNA-Renater : le secrétaire général a fait le point des inscriptions dans ce Groupe avec monsieur Jean-Paul Legros, de l’Académie de Montpellier, responsable du Groupe CNA-Renater ; le Groupe comptait 198 inscrits début octobre, dont les 31 Académies de la Conférence en tant que telles. Il est décidé de faire une relance auprès des 16 Académies qui n’avaient pas fourni les adresses électroniques de leurs membres afin que monsieur Jean-Paul Legros puisse leur faire directement une proposition d’inscription dans le Groupe CNA- Renater.


Académies de l’Arc méditerranéen : le président François Braud indique qu’il n’a jamais été saisi d’une demande officielle d’examen de cette question, sur laquelle au demeurant il convient de rester extrêmement prudent de l’avis général des membres du Bureau. Il est donc décidé de ne plus évoquer cette question tant qu’il n’y aura pas eu de démarche officielle auprès de la Conférence. Il est précisé à cette occasion que la Conférence ne peut et ne doit être saisie d’une question que par un président ou directeur d’Académie, et non pas directement par un ou plusieurs membres d’une des Académies. Il est impératif pour le bon fonctionnement de la Conférence que chacun respecte ce principe de la saisie de la Conférence par l’intermédiaire des représentants officiels de chaque Académie.


Admission de l’Académie de Mâcon : le président François Braud rappelle l’historique de cette demande d’admission de l’Académie de Mâcon au sein de la Conférence. Il indique qu’après révision des statuts et communication de tous les documents nécessaires, plus rien ne s’oppose à celle-ci. Après un tour de table, il est décidé, à l’unanimité du Bureau, de présenter en assemblée générale du lendemain la candidature de l’Académie de Mâcon et de la soumettre au vote des représentants des Académies qui seront présents à cette assemblée générale annuelle 2013.


Candidature de l’Académie Lorraine des Sciences à une admission au sein de la Conférence : le président indique que cette Académie fait à nouveau acte de candidature, après avoir présenté une demande sans succès en 2009. Le président François Braud a reçu à Paris le 24 mai 2013 la présidente de de cette Académie.
Après un tour de table, il apparaît que le critère de pluridisciplinarité n’est pas rempli par cette compagnie, héritière de la Société des sciences naturelles de Strasbourg créée en 1828. Le président de la Conférence avisera par lettre la présidente de l’Académie Lorraine des Sciences de cette fin de non recevoir.


Demande de modifications des statuts faites par certaines préfectures à des Académies de la Conférence : le président François Braud informe le Bureau que des Académies de la Conférence ont été récemment saisies par leur préfecture de rattachement de demandes de modification de leurs statuts, pour les mettre en conformité sur certains points avec le statut des associations type loi de 1901. Tel est le cas des Académies d’Annecy et du Var. Il est rappelé que les Académies ne ressortent pas de ce statut d’association type loi 1901, mais qu’elles font l’objet de dispositions dérogatoires. Il est convenu que le président fera une communication de mise en garde sur ce point au cours du colloque.


Bicentenaire Parmentier : le président François Braud et la présidente honoraire Jeanne-Marie Demarollle ont représenté la Conférence au colloque international organisé à Paris dans le cadre du bicentenaire de la mort d’Antoine-Augustin Parmentier.
Un site Internet  a été ouvert à cette occasion : les Académies de la Conférence avaient été invitées à y mettre en ligne des documents concernant Parmentier dont elles disposeraient ; les Académies de Besançon et d’Amiens ont ainsi contribué à enrichir ce site.